Les taxis-motos et tricycles interdits à Lagos (Nigéria)
Le gouvernement de l’État de Lagos, au Nigeria, vient d’annoncer l’interdiction totale des « okada » (motos-taxis) et « kéké » (tricycles à moteur) dès le 1er février. Une mesure radicale pour lutter contre les embouteillages monstres de la ville, mais aussi contre les nombreux accidents de la route qui impliquent ce genre de transport.
Lagos, la capitale du Nigeria, est avec ses 20 millions d’habitants une véritable fourmilière où les embouteillages sont monstrueux. Pour tenter d’endiguer ce problème, le gouvernement de l’État de Lagos a annoncé l’interdiction totale des « okada » et « kéké ». Exit donc les motos-taxis et les tricycles à moteur à partir du 1er février dans la mégalopole.
Problème, ces deux moyens de transport font vivre des dizaines de milliers de jeunes nigérians, souvent non éduqués. Ils sont également quotidiennement utilisés par des millions de personnes, notamment les plus pauvres, pour pallier les déficits des transports en commun, autant qualitativement que quantitativement.
Selon les autorités locales : « Le gouvernement de l’État de Lagos veut agir fort contre la menace des motos et des tricycles commerciaux ». Les élus justifient également cette mesure radicale et très impactante par les « chiffres effrayants » des accidents mortels sur les routes, et le manque de civisme de leurs conducteurs : « Le manque de respect du Code de la route par les chauffeurs d’okada et de kéké a entraîné des pertes de vies inutiles ». La mesure devrait être appliquée à partir de ce samedi 1er février dans tous les principaux districts de la ville, populaires comme plus aisés.
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