
Toutes les voitures hybrides rechargeables du marché en 2025
Renault et Stellantis sont les derniers groupes automobiles à suspendre certains de leurs sites de production à cause de la pénurie mondiale des microprocesseurs. Le groupe au losange mettra ainsi sur pause pendant deux à trois jours cette semaine ses sites de Sandouville qui assemble des utilitaires, de Tanger, au Maroc, d'où sortent certaines Dacia et Renault à destination de l'Afrique et du Moyen-Orient, et de Pitesti, en Roumanie, l'usine principale des Dacia.
Même son de cloche du côté de Stellantis. Le tout nouveau groupe formé par PSA et FCA doit en effet suspendra la production de ses sites d'Eisenach, en Allemagne, qui construit des Opel, et de Saragosse, en Espagne, où naissent les cousins Opel Crossland X et Citroën C3 Aicross. Concernant Poissy, d'où sortent des Peugeot et des DS, la décision pourrait être prise dans les jours qui viennent. Enfin, Jeep et Fiat ne sont non plus épargnés puisque l'usine de Melfi en Italie devrait aussi débrayer.
Les deux groupes français s'ajoutent à la désormais longue liste des constructeurs touchés par cette crise où l'on trouve déjà Ford, Toyota ou encore Volkswagen, tous manquant cruellement de ces microprocesseurs que l'on trouve notamment dans la gestion électronique des voitures ainsi que dans les systèmes d'aide à la conduite et qui sont produits majoritairement en Asie.
Il a été déterminé que la pénurie pourrait entraîner une baisse globale de production de 672 000 unités au premier trimestre et que l'on pourrait en ressentir les effets jusqu'au troisième. Pour rappel, son origine est liée à la pandémie de Covid-19 qui a généré une très forte hausse d'ordinateurs et de téléphones portables.
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