Le projet Rimac/Bugatti retardé par les salariés français
La vente de Bugatti à Rimac aurait été approuvée par le conseil de surveillance du groupe Volkswagen. Mais il resterait un dernier obstacle : les salariés français de Molsheim.
Bugatti tendra tôt ou tard vers un avenir 100 % électrique, comme tout le monde. Mais cela se fera normalement avec Rimac, l'entreprise croate qui a déjà levé des centaines de millions d'euros, notamment de la part de Porsche. Un accord entre le groupe Volkswagen et Rimac pourrait permettre aux deux entités de faire du "gagnant-gagnant" : l'accès à toute la technologie de Rimac pour l'un, et une sorte d'acquisition de Bugatti pour l'autre.
La prise partielle de Bugatti par Rimac pourrait prendre plus de temps que prévu. Elle devait être initialement annoncée au premier semestre, mais nos confrères allemands annoncent qu'il reste un obstacle.
Mate Rimac, le patron du constructeur éponyme, s'est déjà rendu en Allemagne où il a rencontré Olivier Blume, PDG de Porsche et Herbert Diess, PDG de Volkswagen Group. Lesquels se sont mis d'accord sur les contours de l'avenir de Bugatti. Mais il reste à convaincre les représentants du personnel à Molsheim, au siège de Bugatti, où 130 personnes travaillent sur la production des supercars de la marque. Et il ne serait pas question de les court-circuiter, puisque le patron de Porsche a confirmé qu'il y aurait un "avenir pour Bugatti avec toutes les personnes (actuellement) impliquées".
Selon la rumeur, l'accord prévoirait que Porsche rachète Bugatti, puis crée une co-entreprise avec Rimac tout en conservant une part minoritaire. Rimac aurait ainsi une position dominante sur Bugatti pour préparer son avenir électrique.
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