Le Mondial de Paris 2018 ferme ses portes : le bilan de la rédaction
Les lumières viennent de s'éteindre sur le Mondial 2018 et le parc des expositions de Paris est en pleine effervescence : le démontage a commencé. Alors que la rédaction de Caradisiac a dit au-revoir à son stand-bureau du Hall 1, les journalistes de Caradisiac livrent leur bilan de ce salon "new style".
Un salon différent, plus orienté nouvelles mobilités et le regard porté vers le futur, c'est ce que nous avaient promis les organisateurs. Un salon dans l'esprit de Caradisiac, en somme. Aussi, après avoir arpenté ses allées dans tous les sens le premier jour pour ne rater aucune nouveauté, la rédaction dans son ensemble s'est installée Porte de Versailles à Paris pendant les 14 jours d'ouverture, et ce pour venir à votre rencontre, vous les internautes que nous ne voyons jamais. Après ces deux semaines intensives à vivre le Mondial de l'intérieur, voici notre bilan.
Alexandre Bataille : un plaisir de vous rencontrer
C’est avec une certaine fébrilité que nous avons entamée la première journée publique du Mondial. L’objet de notre présence en tant qu’exposants sur le salon auto le plus fréquenté au monde était naturellement d’informer et de conseiller les automobilistes, mais aussi de vous rencontrer. Vont-ils venir ? Vont-ils nous insulter ? Nous critiquer ? Nous jeter des objets ? Non ce fut tout le contraire. Jeunes, moins jeunes, hommes et femmes, passionnés, vous êtes venus en nombre pour échanger avec nous - autour d’un verre d’eau - dans la plus grande convivialité. Certains nous ont témoigné leur affection, d’autres nous ont fait part de leurs remarques d’utilisateurs et toujours avec une extrême simplicité et gentillesse. Une chouette expérience ! Merci à tous !
Manuel Cailliot : vécu de l'intérieur
Pour la première fois, nous avons vécu ce salon de Paris de l'intérieur, au-delà des deux journées réservées à la presse. Ce fut éprouvant (je veux ici remercier ma femme pour sa patience et son abnégation...), mais tellement gratifiant. Comme mes collègues, plus haut ou plus bas dans l'article, je ne peux que vous remercier d'être venus à notre rencontre, de n'avoir pas hésité à nous poser des questions, de nous avoir félicité pour notre travail. Il n'est pas donné à tout le monde de se sentir aussi concrètement utile.
Nous avons aussi, avec vous, vécu de l'intérieur les transformations du monde de l'auto. Les constructeurs ont mis en avant leurs modèles électriques, hybrides et hybrides rechargeables. Et vos interrogations se tournaient beaucoup vers le futur. Quelle voiture acheter ? Faut-il garder son diesel ? Quelle est la meilleure électrique ? Que pensez-vous des voitures autonomes ?
Nous sommes à un instant charnière de l'automobile. Un moment où les organisateurs du salon de Paris en ont fait un "Mondial de la mobilité" et des "nouvelles technologies" presque autant qu'un "Mondial de l'automobile". Et ils ont eu raison. Le public a suivi, il a été là, avec encore plus d'un million de participants à la fête. A la fois pour rêver encore un peu, mais aussi pour prendre le poul d'un marché en pleine transformation. Nous espérons réussir à continuer de vous apporter des réponses dans les années à venir. Et nous vous donnons rendez-vous dans deux ans (peut-être) toujours à Paris, et entre temps dans nos colonnes.
Pierre Desjardins : il fallait y être
Le pari était loin d'être gagné d'avance et nombreux étaient les oiseaux de mauvais augure, qu'ils fassent partie du public, des journalistes ou des constructeurs, à qualifier cette édition 2018 du Mondial de l'Auto comme le dernier clou au cercueil de ce type d'évènement. L'avenir, ils le jurent le cœur sur la main, c'est le happening, le croisement des genres automobile/mode ou voiture/jeux vidéos ou encore la soirée privée.
De la Ferrari Monza SP1 à l'Audi e-tron, il y en avait pour tous les goûts.
Ils se sont trompés, les absents quels qu'ils soient ont définitivement eu tort cette fois-ci. Les marques qui ont fait le déplacement ne sont pas venues les mains vides, apportant une masse de nouveautés comme on n’en avait pas vu depuis longtemps et de tous les styles, du SUV électrique allemand jusqu'à la supercar monoplace italienne. Les spectateurs faisaient la queue près d'une heure avant l'ouverture et il était tout simplement impossible de circuler dans les allées le week-end entre les stands des constructeurs français ou devant le stand Ferrari et l'espace Limited. Et les journalistes perplexes n'ont pu alors que suivre ceux déjà convaincus.
Alors est-ce un dernier sursaut avant la mise en bière ou le point de départ d'un nouveau commencement ? L'avenir le dira. Mais en attendant, que ce soit la dernière ou la première de nombreuses autres, la fête était belle.
Florent Ferrière : Paris libéré
Paris outragé, Paris menacé, Paris réinventé, Paris réussi, Paris libéré (délivré). Certains s'attendaient à un dernier tour de piste pour le Mondial, l'excellent bilan de fréquentation a fait voler en éclat tous les doutes sur l'événement et son avenir. Le résultat est même incroyable, tant rester au-dessus de la barre du million de visiteurs semblait impossible avec une durée nettement raccourcie. En matière de salon, la capitale de l'automobile reste Paris ! Un paradoxe avec la politique menée par son actuelle maire. Quel pied de nez aux grincheux. Et quel pied tout court, tant la visite restait captivante avec un festival de nouveautés et un contenu varié (et même enrichi cette année, avec la moto).
D'ailleurs, parmi les choses qui ont retenu mon attention, il y a les marques qui ont multiplié les animations sur leur stand, notamment Peugeot et Renault, chez qui le public a pu approcher Sebastien Loeb, Zabou Breitman, Miss France 2018, Mika ou encore Niko Hulkenberg. Cela illustre à quel point le salon est bien plus qu'une exposition de voitures à vendre pour les constructeurs.
C'est une fête complète, une vraie idée de sortie en famille ou entre amis, une sorte de parc d'attractions. Le Mondial met à l'honneur l'automobile raison et l'automobile passion. C'est un événement qui réuni celui qui cherche une nouvelle citadine et celui qui veut voir la dernière Ferrari, qui fait briller les yeux des petits et grands et qui, surtout, rappelle que les Français aiment l'automobile. Et on a envie de dire à certains : laissez nous aimez l'automobile, m****.
Pierre-Olivier Marie : un mourant en pleine forme
Quel salon les amis ! En vingt ans de presse automobile (ça passe viiite !), c’est la première fois que je participais à un événement de ce type en tant qu’exposant. Une expérience éminemment enrichissante, car elle nous a permis d’échanger avec nos lecteurs et d’en apprendre davantage sur les interrogations et appréhensions de chacun sur les bouleversements qui touchent la planète automobile (électrification, émergence de la voiture autonome, etc.). De quoi nous donner matière à réflexion pour de nombreux sujets à publier dans les semaines et mois à venir.
Au-delà, on ne peut que se réjouir de l’engouement populaire suscité par l'événement. Les salons de l’auto ont encore quelque chose à nous dire, et surtout à nous montrer ! A dire vrai, nous pressentions ce succès grâce aux statistiques encourageantes récoltées par nos articles consacrés au salon dans les semaines précédant l’ouverture de celui-ci.
L’automobile - notamment française - continue donc de nous faire rêver, et la flamme est bien entretenue par des constructeurs qui savent encore nous faire vibrer. De la C5 Aircross à la BMW Série 3 en passant par les Tesla Model 3, DS3 Crossback, Ferrari Monza SP1/SP2 et autres Toyota Rav4, c’est à un véritable feu d’artifices de nouveautés que l’on a pu assister. Une très bonne cuvée, finalement, pour un salon que l’on disait mourant. Rendez-vous en 2020.
Olivier Pagès : toujours une fête
Avant l'ouverture de ce Mondial, on pouvait s'interroger sur le succès de cette édition 2018. Le contexte était peu favorable ( politique de plus en plus autophobe de la part de la Mairie de Paris, absence de certains constructeurs et prix en augmentation), l'inquiétude était de mise. Pourtant, et contre toute attente, le Mondial 2018 a été, une nouvelle fois, une grande fête populaire, au-delà même des chiffres officiels.
Comme à chaque fois, nous avons entendu : "on n’y voit rien chez Ferrari", "Il y a trop de monde dans le hall 5 " etc. Les flashs ont crépité un nombre de fois incalculable. À ce petit jeu, c'est une nouvelle fois, le stand Ferrari qui catalyse toutes les envies. Bugatti fait presque jeu égal avec sa Divo, qui suscite beaucoup de convoitise. Mais celle, qui attire le plus de monde est sans aucun doute, le concept Peugeot e-Legend. Il était impossible de s'en approcher notamment les week-ends. Il ne reste plus qu'à espérer que Peugeot surfe sur cet engouement pour commercialiser un modèle de série.
Mais pour la rédaction, la grande nouveauté était la présence d'un stand, qui nous a permis de vous rencontrer. Tous vos messages et vos encouragements nous ont touchés. Encore merci pour tout cela.
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