Le break fait de la résistance
Si le monospace n'a plus la cote, le break n'a pas encore été tué par le SUV.
Cette semaine, Mercedes va lever le voile sur la nouvelle Classe C. Et ce ne sera pas un modèle que l'on va découvrir, mais deux. Le constructeur à l'étoile présentera le break en même temps que la berline. Preuve de l'importance de cette carrosserie, même si ses ventes se concentrent sur le marché européen,
C'est surtout la preuve que le break n'a pas encore été chassé par les SUV. Si les baroudeurs tuent un à un les monospaces (Renault, pourtant spécialiste historique du genre, va stopper les Scénic et Espace), les dérivés "grand volume" des berlines sont encore nombreux.
Il suffit de voir les véhicules lancés récemment ou les projets à venir. Par exemple, dans les deux ajouts que Suzuki vient de faire à sa gamme, en piochant dans le catalogue Toyota, il y a la variante break de la Corolla, devenue Swace chez Suzuki (que l'on vient d'essayer). Une silhouette que la marque n'avait pas proposée depuis le début des années 2000 ! De son côté, Porsche va doubler la mise : après la Panamera, la Taycan aura sa variante break. Ce sera toutefois une Cross Turismo, avec des airs de baroudeur.
Chez Skoda, on a décidé de renouveler la Fabia break. C'est presque une surprise, car toutes les concurrentes ont disparu. Après la Seat Ibiza ST, c'est la Clio Estate qui est passée à la trappe. Avec toujours la même raison : faire l'économie d'un développement et miser à la place sur le SUV urbain.
Mais pourquoi se priver d'une silhouette qui plaît encore à la clientèle ? En 20 ans, la Fabia Combi s'est écoulée à 1,5 million d'exemplaires, soit un tiers de toutes les Fabia. Si les ventes se sont tassées, 400 000 exemplaires de Combi se sont écoulés avec la troisième génération.
Certains imaginent même un unique break. Chez Ford, la Mondeo sera ainsi remplacée par un seul break, avec là aussi des airs de SUV. Une sorte de Subaru Outback, un modèle qui marche bien aux États-Unis.
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