La Volkswagen Golf GTI "facilement" transformée en propulsion
Transformer une quatre roues motrices en propulsion est facile sur le papier. Mais en réalité, c'est un peu plus complexe. Il n'empêche que ce genre de projet se démocratise ces derniers temps, en particulier avec la très sage... Volkswagen Golf.
Une Volkswagen Golf à l'équerre, avec les roues arrière brûlant de la gomme ? Il sera peut-être possible de voir cela sur la nouvelle Golf R, dotée d'une transmission intégrale spéciale avec un train arrière spécifique et nouveau. Mais il faut bien le dire : BMW a été le seul constructeur en Europe ces dernières années à vendre une berline compacte à transmission arrière.
Si l'on se penche sur le cas des préparateurs et des équipes indépendantes, il y a ces derniers temps une drôle de tendance : passer les Golf en propulsion. A l'automne, déjà, une équipe finlandaise s'était illustrée avec une Golf 7 abritant un V8 BMW et un arbre de transmission dirigé vers le train arrière. Travers assurés.
La Volkswagen Golf GTI "facilement" transformée en propulsion
Cette fois, c'est une équipe américaine qui dévoile une Golf 5 GTI lourdement modifiée. Mais le projet avait une particularité : ne faire appel qu'à des pièces du groupe Volkswagen. L'ensemble de la transmission est remplacé par celui d'une Golf 5 R32 récupérée à la casse. Il y avait toutefois une contrainte : d'origine, le système quatre roues motrices Haldex des Golf fonctionne en traction par défaut, et envoie la puissance (jusqu'à 50 %) à l'arrière sur demande. Retirer les deux demi-arbres avant n'aurait abouti à rien puisque l'auto ne pourrait tout simplement plus avancer. Il a fallu changer le module de contrôle du Haldex pour le "forcer" à fonctionner en permanence, permettant ainsi d'avoir constamment le couple aux roues arrière. Le différentiel arrière, collé au Haldex, a par ailleurs été soudé pour améliorer les capacités de glisse de l'auto.
Les 500 ch étaient malheureusement de trop pour le pauvre Haldex. Cette Golf, avec une puissance d'origine, aurait cependant très bien fonctionné, et montre que la transformation n'est pas irréalisable. L'objectif était bien celui-là : prouver qu'il est relativement aisé de trouver des pièces et transformer une traction sur base de plateforme de Golf en quatre roues motrices ou... propulsion.
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