
Avec son Bigster, Dacia s'attaque aux SUV compacts et cela va faire mal !
« Toutes les voitures qui ne sont pas fabriquées aux États-Unis » vont faire l’objet d’une surtaxe de 25 %. L’annonce n’a rien de surprenant, mais secoue fortement l’industrie automobile, notamment européenne.
Les chiffres de l’ACEA (Association des Constructeurs Européens d’Automobiles) sont suffisamment clairs puisque le pays de l’Oncle Sam est le premier client de l’Europe avec 25 % des exportations. Ce chiffre correspond à la valeur puisqu’en termes de vente, l’Union exporte 16,5 % des voitures fabriquées vers les États-Unis.
Sur le Vieux continent, un pays en particulier a de quoi passer des nuits blanches, l’Allemagne. L’année dernière, les États-Unis ont absorbé 13,1 % des ventes, suivies du Royaume-Uni (11,3 %). Après le recul des ventes en Chine, c’est un nouveau coup dur pour l’industrie allemande.
Si BMW et Mercedes possèdent des usines aux États-Unis, ce n’est pas le cas d’Audi. Pourtant, la marque aux anneaux possède un site d’assemblage au plus près, à San José Chiapa au Mexique. Par ailleurs, Cupra compte investir le marché américain pour se développer, mais cette nouvelle va certainement refroidir leurs ambitions.
Alpine également doit très certainement déchanter. Initialement, la marque compte sur ses deux prochains SUV électriques pour séduire l’Amérique. Il y a deux ans, Luca de Meo visait un volume de vente mondial 150 000 exemplaires par an. Un chiffre qu’il sera visiblement difficile à atteindre.
Ces taxes douanières doivent entrer en service dès le 2 avril prochain. En plus de mettre en péril l’industrie automobile, le président se veut aussi menaçant : « Si l’Union européenne travaille avec le Canada pour nuire économiquement aux États-Unis, des droits de douane à grande échelle, bien plus importants que ceux actuellement prévus, seront imposés à tous deux ».
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