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La Mercedes 190E 16 soupapes est-elle encore trop moderne ?

Dans Rétro / Youngtimer

Stéphane Schlesinger

Alors que la plus récente BMW M3 E30 coûte une petite fortune, la Mercedes 190E 16 soupapes, que ce soit en 2,3 l ou 2,5 l, demeure abordable. Trop moderne, peut-être ? En effet, elle profite d’une technologie qui laisse la bavaroise loin derrière… A partir de 15 000 €.

La Mercedes 190E 16 soupapes est-elle encore trop moderne ?

Les collectionnables sont des autos revêtant un intérêt particulier, donc méritant d’être préservées. Pas forcément anciennes, elles existent pourtant en quantité définie, soit parce que le constructeur en a décidé ainsi, soit parce que leur production est arrêtée. Ensuite, elles profitent de particularités qui les rendent spécialement désirables : une motorisation, un châssis, un design, ou un concept. Enfin, elles sont susceptibles de voir leur cote augmenter. Un argument supplémentaire pour les collectionner avant tout le monde !

Parmi les grands mystères de l'existence, en voici un pas mal : pourquoi la BMW M3 E30 cote-t-elle quatre fois plus que la Mercedes 190 2.3-16 ? Cette dernière lui a pourtant ouvert la voie, après avoir sacrément rajeuni l'étoile de Stuttgart ! Mais c'est peut-être la trop grande modernité de la 190 qui l'a empêchée d'être perçue comme une auto à collectionner, alors qu'elle dépasse les 40 ans ! En tout cas, conjuguant surqualité, technologie de haut vol et vrai tempérament sportif, la 190 à 16 soupapes, en 2,3 l comme en 2,5 l, est un pur collector ! A déguster seul ou en famille, sur piste comme sur route. Que demander de plus ?

A son apparition fin 1982, la 190 a d'un coup modernisé l'image de Mercedes tout en attirant une clientèle plus jeune, même si elle coûtait davantage qu'une 200 W123, pourtant plus vaste.
A son apparition fin 1982, la 190 a d'un coup modernisé l'image de Mercedes tout en attirant une clientèle plus jeune, même si elle coûtait davantage qu'une 200 W123, pourtant plus vaste.

Quand on demandait au regretté Bruno Sacco, ancien patron du design de Mercedes, la voiture dont il était le plus fier, il citait en premier la 190. Lors de son apparition fin 1982, celle que l’on surnommera vite « la baby Benz » étonne par sa ligne ultramoderne. Respectant tous les codes de la marque à l’étoile, donc arborant une immense calandre chromée, elle parvient pourtant à en renouveler le langage stylistique, avec notamment ce drôle de couvercle de malle bombé et cette poupe tronquée, deux éléments servant le Cx. A 0.33, celui-ci est excellent pour l’époque.

Fin 1983, Mercedes révèle la 190 2.3-16, une sportive authentique et soigneusement développée. Sans concurrente directe, elle remporte un beau succès initial malgré son prix énorme. Sa modernité étonne encore.
Fin 1983, Mercedes révèle la 190 2.3-16, une sportive authentique et soigneusement développée. Sans concurrente directe, elle remporte un beau succès initial malgré son prix énorme. Sa modernité étonne encore.

Cette Mercedes qui embrasse l’avenir contraste totalement avec sa rivale directe, apparue au même moment, la BMW Série 3 E30, délibérément rétro. Codée W201, la 190 bénéficie également d’une haute technologie. En témoignent par exemple une coque extrêmement rigide et des trains roulants raffinés, notamment l’essieu arrière de type multibras, une première sur une berline à propulsion.

Spoiler avant, jupes latérales, aileron arrière, la Mercedes 190E 2.3-16 se veut exhubérante. Mais elle est fonctionnelle, le Cx chutant à 0.32.
Spoiler avant, jupes latérales, aileron arrière, la Mercedes 190E 2.3-16 se veut exhubérante. Mais elle est fonctionnelle, le Cx chutant à 0.32.

Une telle base se prête naturellement à une version sportive, qui est révélée fin 1983 : la 190 2.3-16. Sous son capot, le 4-cylindres 2,3 l M102, déjà vu dans la 230 E W123, bénéficie d’une culasse à 16 soupapes conçue avec le spécialiste Cosworth. Conséquence, sa puissance bondit de 136 ch à 185 ch, sans l’aide d’une quelconque suralimentation. L’injection, mécanique à commande électronique, n’est autre que la Bosch KE-Jetronic. Ce moteur alléchant s’allie à une boîte 5 manuelle à 1ère inversée fournie par le spécialiste Getrag, ainsi que, de série, à un différentiel à glissement limité : on a affaire à une vraie sportive !

Même le bouclier arrière intègre une lèvre, profitant aussi bien à l'aéro qu'à l'agressivité esthétique sur la Mercedes 190E 2.3-16, commercialisée en 1984.
Même le bouclier arrière intègre une lèvre, profitant aussi bien à l'aéro qu'à l'agressivité esthétique sur la Mercedes 190E 2.3-16, commercialisée en 1984.

L’assiette s’abaisse de 15 mm, la suspension, affermie, bénéficie à l’arrière d’un correcteur d’assiette, les jantes passent à 15 pouces et le freinage se complète d’un ABS. A l’époque, on, ne peut guère espérer mieux ! Pour sa part, la carrosserie s’orne d’une pléthore d’appendices aérodynamiques (spoiler, jupes latérales, aileron arrière) qui abaissent le Cx à 0.32 tout en rendant cette 190 2.3-16 bien agressive et dynamique : Mercedes ne pouvait rêver mieux pour rajeunir son image !

Rien n'est gratuit dans le look de la Mercedes 190E 2.3-16, rigoureusement étudiée en soufflerie.
Rien n'est gratuit dans le look de la Mercedes 190E 2.3-16, rigoureusement étudiée en soufflerie.

Capable de 230 km/h, l’allemande devient l’une des berlines les plus rapides du monde, les plus efficaces aussi (poids raisonnable de 1 260 kg) et étonne tous les observateurs. Conçue et réalisée avec tous les soins, elle est très chère mais personne ne s’en offusque : 245 000 F en 1984, soit 81 900 € actuels selon l’Insee. A ce tarif, elle propose en série les 4 vitres électriques, les sièges et la banquette arrière sport, le chauffage à réglages séparés droite-gauche, la direction assistée, les jauges supplémentaires ou encore les jantes en alliage. Pas si mal ! Le cuir, la clim, le toit ouvrant et l’airbag, notamment, sont en option. Les 300 exemplaires alloués à la France en 1984 sont vite vendus !

La pièce maîtresse de la Mercedes 190E 2.3-16, c'est cette culasse à 16 soupapes conçue avec Cosworth.
La pièce maîtresse de la Mercedes 190E 2.3-16, c'est cette culasse à 16 soupapes conçue avec Cosworth.

En 1986, une boîte auto à 4 vitesses est proposée en option : elle peut sembler incongrue, mais en réalité, elle se révèle parfaitement adaptée à la voiture, dont elle ne grève étonnamment pas les performances. En septembre 1988, au salon de Paris, la 190 étrenne son léger restylage, et à cette occasion, le moteur 16 soupapes passe de 2,3 l à 2,5 l. Résultat, puissance et couple progressent (195 ch et 234 Nm respectivement), le poids passant à 1 400 kg. Cela profite légèrement aux performances, le maxi s’établissant désormais à 235 km/h.

Fin 1988, la Mercedes 190 bénéficie d'un léger restylage. La 16 soupapes passe à 2,5 l pour 195 ch, devenant 2.5-16.
Fin 1988, la Mercedes 190 bénéficie d'un léger restylage. La 16 soupapes passe à 2,5 l pour 195 ch, devenant 2.5-16.

Problème, la concurrence a réagi entre-temps BMW avec sa M3 E30 et  Ford avec sa Sierra Cosworth, deux rivales qui en remontrent à la Mercedes qui n’a pas suffisamment évolué. Deux séries spéciales, créées pour homologuer la 190 en course et produite à 502 unités chacune, apparaissent ensuite : l’Evo en 1989 (même puissance mais carrosserie et suspension spécifiques), puis l’Evo II en 1990 (235 ch, aileron arrière et élargisseurs de voie spectaculaires).

Cette dernière profite de 235 ch et se signale par un spectaculaire aileron arrière. En 1993, la 190 2.5-16 disparaît avec les autres 190, remplacées par la Classe C. En tout, Mercedes a fabriqué la 190 2.3-16 à 19 487 exemplaires, et la 190 2.5-16 à 5 743 unités. Par la suite, c’est AMG qui créera les Mercedes sportives

La Mercedes 190E 2.5-16 se différencie extérieurement de la 2.3-16 par son pourtour inférieur de caisse de couleur noire.
La Mercedes 190E 2.5-16 se différencie extérieurement de la 2.3-16 par son pourtour inférieur de caisse de couleur noire.

Combien ça coûte ?

Comptez 15 000 € pour une 2.3-16 en bon état, affichant environ 300 000 km, contre 18 000 € pour un exemplaire de 200 000 km. Ajoutez environ 4 000 € pour des autos réellement impeccables, alors que pour passer sous les 100 000 km d’origine, il faudra compter 40 000 € au minimum, pour une auto irréprochable.

Les 2.5, moins répandues, exigent aisément 5 000 € supplémentaires. Quant aux très rares Evo, ce sera un minimum de 100 000 € pour la I, contre quelque 250 000 € au bas mot pour la II. Ces prix varient nettement en fonction de l'état, la configuration ou l'historique.

La série spéciale Evo de 1989 est une Mercedes 190E 2.5-16 dédiée à l'homologation en course de certains éléments de carrosserie, notamment. Le moteur reste à 195 ch. 502 unités ont été produites.
La série spéciale Evo de 1989 est une Mercedes 190E 2.5-16 dédiée à l'homologation en course de certains éléments de carrosserie, notamment. Le moteur reste à 195 ch. 502 unités ont été produites.

Quelle version choisir ?

Les progrès de la 2.5 étant marginaux, autant se contenter d’une 2.3, bien moins chère.

Plus agressive et puissante que l'Evo, la Mercedes 190E Evo II, de 1990, est aussi plus puissante (235 ch) et au moins deux fois plus cotée : 250 000 €. Elle restait sous les 20 000 € dans les années 2000...
Plus agressive et puissante que l'Evo, la Mercedes 190E Evo II, de 1990, est aussi plus puissante (235 ch) et au moins deux fois plus cotée : 250 000 €. Elle restait sous les 20 000 € dans les années 2000...

Les versions collector

Toutes, si elles sont en bel état d’origine. Les Evo sont naturellement les variantes les plus collectionnées. Par ceux qui le peuvent…

Bien entretenu, le moteur des 190E à 16 soupapes peut durer des centaines de milliers de km sans avarie majeure.
Bien entretenu, le moteur des 190E à 16 soupapes peut durer des centaines de milliers de km sans avarie majeure.

Que surveiller ?

Très sérieusement conçues et solidement fabriquées, les 190 à 16 soupapes ne souffraient d’aucune faiblesse particulière à leur lancement. Seulement, elles sont désormais très âgées et sont souvent passées entre des mains peu scrupuleuses. Bien entretenu, le moteur passe les 300 000 km sans encombre.

Mais un liquide de refroidissement trop vieux ou inadapté aura raison du joint de culasse, alors que sur les 2.3, un changement de chaîne vers 120 000 km ne fera pas de mal (la 2.5 dispose d’une chaîne doublée, qu’on ne change pas). Attention, l’injection déteste les longues périodes d’inaction, qui engendrent des fuites d’essence entre autres ennuis divers. Pas de soucis côté boîte (l’automatique demande une vidange tous les 50 000 km), mais les trains roulants s’usent logiquement : les ressorts cassés ne sont pas rares.

Guettez les fuites du correcteur d’assiette. Le principal ennemi de ces 190 reste la corrosion, qui attaque insidieusement sous ses panneaux de carrosserie en plastique, dans les passages de roue, ou encore sous le bocal de lave-glace. Toutes les pièces se trouvent, y compris chez Mercedes, au prix fort.

Du roulis certes, mais aussi de l'efficacité, du confort et de la rage mécanique pour la Mercedes 190E 2.3-16, ici en 1984.
Du roulis certes, mais aussi de l'efficacité, du confort et de la rage mécanique pour la Mercedes 190E 2.3-16, ici en 1984.

Sur la route

J’ai toujours été fan de la 190 (bien plus que de la Série 3 E30), et la 2.3-16 a fière allure. Dans l’habitacle, on retrouve la finition indestructible et la sobriété qui rendent les Mercedes des années 80 si attirantes. Certes, le volant est un peu grand, mais on est parfaitement installé et maintenu dans le baquet. D’une sonorité quelconque au démarrage, le moteur se montre en tout cas très doux et souple.

Ah, ces anciens tableaux Mercedes, sobres, solides et ergonomiques... Celui de la 190E 2.3-16 est un modèle du genre. Notez les jauges supplémentaires au bas de la console centrale.
Ah, ces anciens tableaux Mercedes, sobres, solides et ergonomiques... Celui de la 190E 2.3-16 est un modèle du genre. Notez les jauges supplémentaires au bas de la console centrale.

Si jusqu’à 4 500 tr/min, il fait simplement le job, ensuite il se réveille. Changement de visage : il monte alors frénétiquement en régime et emmène très vigoureusement la Mercedes, atteignant dans une jolie musique les 7 000 tr/min du rupteur. Un vrai tempérament sportif ! Un peu lente, certes, la boîte, à la commande précise, soutient idéalement, par son étagement, le moteur qui, certes, n'est pas exactement violent.

La 190E 2.3-16 reçoit en série des sièges sport arborant un motif à carreaux. C'est un peu austère, mais la finition est parfaite, et à l'époque, c'est ce qu'on attendait d'une Mercedes.
La 190E 2.3-16 reçoit en série des sièges sport arborant un motif à carreaux. C'est un peu austère, mais la finition est parfaite, et à l'époque, c'est ce qu'on attendait d'une Mercedes.

Dynamiquement, cette Mercedes est encore plus étonnante. Entre une direction idéalement calibrée et à l’assistance judicieuse, des trains roulants très rigoureux et un équilibre quasi parfait, on ne se lasse pas d’exploiter le châssis. Surtout que l’amortissement, dosée avec beaucoup de soin, établit un compromis judicieux entre sport et confort. Certes, on note du roulis, certes, la Mercedes n’est pas un scalpel, mais elle est à l’aise partout, virolos, mauvaises routes et autoroute. Et elle freine encore bien ! Enfin, avec sa 5e tirant à 36 km/h pour 1 000 tr/min, elle reste silencieuse sur autoroute et consomme 9 l/100 km en moyenne. Sacrée polyvalence !

 

L’alternative newtimer*

Mercedes C63 AMG (2007 – 2014)

Alors que la 190E 2.3-16 reste purement homogène, la C63 AMG de 2007 joue la démesure mécanique avec son V8 6,2 l délivrant 457 ch... au minimum !
Alors que la 190E 2.3-16 reste purement homogène, la C63 AMG de 2007 joue la démesure mécanique avec son V8 6,2 l délivrant 457 ch... au minimum !

Dernière petite berline Mercedes sportive à moteur atmo, la C63 AMG ne fait pas dans la demi-mesure. En effet, elle reçoit rien moins que l’énorme V8 M156, un fabuleux 6,2 l développant 457 ch. Lancée en 2007, la C63 AMG est l’archétype du concept caisse compacte/gros moteur, ce qui lui confère une saveur particulière. Passant de 0 à 100 km/h en 4,5 s malgré ses 1 750 kg, elle vous colle au siège dans la mélodie rageuse de son V8.

Fin 2009, un pack Performance Plus booste la puissance à 487 ch, puis en 2011, le restylage apporte une nouvelle boîte auto à embrayage multidisques, plus rapide, ainsi qu’un coupé. Celui-ci se déclinera en série spéciale Black Series de 517 ch . En 2013, une variante Edition 507 (pour 507 ch) annonce la fin de la C63 W204, qui disparaît en 2014. A partir de 25 000 €.

Même la banquette arrière de la Mercedes 190E 2.3-16 est dessinée pour maintenir fermement deux passagers (pas trois) en virage. L'espace aux jambes est relativement compté...
Même la banquette arrière de la Mercedes 190E 2.3-16 est dessinée pour maintenir fermement deux passagers (pas trois) en virage. L'espace aux jambes est relativement compté...

Mercedes-Benz 190E 2.3-16 1984 – la fiche technique

  • Moteur : 4 cylindres en ligne, 2 299 cm3
  • Alimentation : injection
  • Suspension : jambes McPherson, ressorts hélicoïdaux séparés, barre antiroulis (AV) ; essieu multibras, ressorts hélicoïdaux, correcteur d'assiette, barre antiroulis (AR)
  • Transmission : boîte 5 manuelle, propulsion
  • Puissance : 185 ch à 5 800 tr/min
  • Couple : 235 Nm à 4 500 tr/min
  • Poids : 1 260 kg
  • Vitesse maxi : 230 km/h (donnée constructeur)
  • 0 à 100 km/h : 7,5 secondes (donnée constructeur)

> Pour trouver des annonces de Mercedes 190 16 soupapes, rendez-vous sur le site de La Centrale.

* Les newtimers sont des véhicules iconiques ou sportifs plus récents que les youngtimers, mais dont la valeur monte. Plus fiables et faciles à utiliser au quotidien, ils doivent leur essor à des caractéristiques techniques souvent disparues, comme de gros moteurs atmosphériques. Les BMW Z3 à 6 cylindres, Porsche Boxster 986 et autre Renault Clio V6 représentent bien cette nouvelle tendance.

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