
Avec son Bigster, Dacia s'attaque aux SUV compacts et cela va faire mal !
Depuis le 1er mars, la location de courte durée peut servir de levier clé pour permettre aux entreprises de plus de 100 véhicules, assujetties à la Loi Orientation des Mobilités (LOM), de respecter leurs obligations de verdissement.
Chaque véhicule à faible émission loué par une société peut être comptabilisé dans le reporting de verdissement de l’entreprise, au prorata de la durée de location, dès le premier jour d’utilisation.
Cette incitation, vise à encourager les entreprises à louer davantage de véhicules électriques pour leurs déplacements professionnels, principalement au cœur des hubs de mobilité comme les gares ou les aéroports.
Cela aurait aussi un effet bénéfique pour les loueurs et permettrait d’améliorer leur faible ratio d’utilisation de leurs voitures électriques. « Le taux d’utilisation global des véhicules en location courte durée est de 75 %, mais il tombe à 47,5 % pour les BEV » constate Guirec Grand-Clément, président de la branche Mobilité Partagée de Mobilians et DG d'Enterprise France. Et de pointer le « gouffre financier » que représente en parc une voiture électrique dont « le coût est 40 % supérieur à un modèle thermique, avec un taux d’utilisation très inférieure à la moyenne. »
Les entreprises représentent 50 % des clients du secteur. En mettant à disposition de leurs clients des véhicules neufs ou d’occasion très récents, les loueurs ont un impact positif sur la transition environnementale et proposent des solutions vertueuses à leurs clients. Mais elles doivent composer avec les désidératas de leur locataires. « Contrairement aux entreprises qui peuvent imposer un type de véhicule à leurs collaborateurs, nos clients choisissent librement leur véhicule de location » soupire Jehan de Thé d’Europcar Mobility Groupe. Pour attirer les professionnels, nul doute que les loueurs devront consentir quelques efforts sur le montant des loyers, au prorata du nombre de voitures et/ou de jours réservés par une même entreprise.
L’exécutif, mais également les constructeurs poussent pour favoriser l’adoption rapide des modèles à batteries. En bout de chaîne les loueurs se retrouvent avec des véhicules électriques en parc « qui ne se loue pas et se revendent très mal sur le marché de l’occasion », déplore Cyril Lubin, Directeur Général de la société de location Somelac, franchisé Hertz près de Poitiers. « La filière de location courte durée a un rôle d’accélérateur de la décarbonation des trajets de ses utilisateurs » assure Mobilians. Encore faut-il que la demande soit au rendez-vous.
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