L'auto des voisins – Frantz, vigneron en Touraine, roule en BMW Gran Tourer 218D : « Je cherchais une voiture sympa à conduire, sept places, premium, pas chère »
Comment conjuguer premium, 7 places et plaisir de conduire tout en écartant les SUV ? Le vigneron tourangeau Frantz Saumon n’a trouvé qu’une seule voiture qui coche toutes ces cases : le monospace BMW Gran Tourer qu’il vient de s’offrir.
L’auto des voisins, c’est quoi ?
Ils sont nos voisins, ou parfois des Français qui habitent plus loin. Comment se décident-ils lorsqu’ils souhaitent acheter une auto ? Quels sont leurs critères des acheteurs de voitures ? Évidemment, les essais Caradisiac leur permettent de se forger une opinion, mais entre le budget, le bouche-à-oreille, le design et des besoins spécifiques, chacun établit généralement son propre cahier des charges. Une fois le modèle choisi, quelles sont les démarches effectuées jusqu’à l’acte d’achat ? Autant de questions que nous allons aborder dans cette série, en allant à la rencontre des automobilistes acheteurs de voiture. À votre rencontre.
Comment concilier l'inconciliable ? Comment dénicher l'oiseau rare : une voiture sympa à conduire, qui dispose de sept places, qui soit un modèle premium, et qui rentre dans un budget pas trop explosif ? Ce curieux cahier des charges était celui de ce vigneron d'Indre-et-Loire qui, famille recomposée oblige, doit pouvoir transporter, outre sa compagne Marie et lui-même, leurs quatre enfants âgés de 4 à 17 ans. Alors Frantz Saumon s'est mis en quête de ce mouton à cinq pattes. "J'avais un monospace Peugeot 5008 déjà en version 7 places. Et, étant donné que Peugeot l'a transformé en SUV, j'étais obligé de partir vers une autre marque". Car la version à grosses roues de la grande auto du Lion n'est pas vraiment à son goût. "On ne voit plus que ça, et j'ai pas forcément envie de faire comme tout le monde".
Alors, au printemps, le voilà parti pour des heures de recherches sur le Web, sans modèle prédéfini. "À ce moment-là je me suis souvenu de ma berline BMW qui, il y a quelques années, m'avait donné beaucoup de plaisir au volant." Alors, tout naturellement, son choix s'est tourné vers le seul monospace premium à 7 places : le Gran Tourer de la marque de Munich, la version rallongée de son Active Tourer. Restait à trouver le bon modèle d'occasion, auprès d'un professionnel, puisqu'il comptait sur une reprise de son 5008 de 150 000 km pour financer son acquisition.
Deux mois de recherches jusqu'au Graal
Pour la motorisation, le choix de Frantz était clair : "c'est diesel obligatoire, en raison du fort kilométrage que j'effectue chaque année". Va pour un modèle 218d de 150ch. Encore faut-il le trouver. C'est finalement au bout de deux mois d'attente, que l'auto qu'il convoite s'affiche sur son écran. "C'était une simple annonce sur le site de La Centrale, mais surtout un gros coup de chance : l'auto était disponible chez un garagiste à moins de 10 km de chez moi." Son kilométrage (55 000) lui a semblé correct, et sa garantie (1 an) aussi.
Le voilà parti pour l'un de ses derniers voyages à bord de son 5008, direction le garagiste vendeur. "Ça s'est fait très vite. Il m'a fait une proposition intéressante de reprise et j'ai signé." Le temps de préparer le monospace BMW et une semaine plus tard, en plein été, le voilà garé dans la cour de la maison tourangelle rénovée, habitation du couple de vignerons, mais aussi lieu d'activité, puisque derrière la longère, 4 000 m2 de caves creusées dans la roche accueillent les fûts et les bouteilles de vin naturel qu'ils cultivent et vinifient.
Un premier bilan largement positif
Trois mois se sont passés depuis que le monospace allemand a trouvé son nouveau propriétaire. L'occasion de faire un premier bilan. Les vacances constituent toujours le meilleur des tests. Celles de la famille Saumon les ont emmenés en Bretagne, avec l'habitacle chargé et le coffre de toit plein à ras bord. "C'est obligatoire, car avec les strapontins de la troisième rangée ouverts, le coffre a la taille d'une boîte à gants". C'est vrai qu'avec 130 l, il est impossible de charger les bagages de 6 personnes. Mais cet inconvénient était assumé dès le départ. En revanche, Frantz a découvert la boîte automatique de son monospace. Pas vraiment un choix, mais il se trouve que ce modèle était ainsi équipé. S'il l’a trouvé facile à utiliser, "et plus confortable en ville qu'une boîte manuelle" , il lui reproche un léger manque de dynamisme.
Cela étant, le vigneron juge la qualité générale excellente. Et même le pavé central permettant de contrôler l'écran ne le gêne nullement. Quant aux nombreux équipements de cette finition "business", il n'a aucun reproche à leur faire. "Sauf peut-être l'emplacement des commodos d'allumage des feux, en bas, à gauche du volant. En même temps, ça fait partie des incongruités que j'aime bien."
Reste que Frantz a retrouvé avec sa nouvelle voiture des sensations de conduite proches de celles qu'offre une berline. "Grâce à la position de conduite, pas vraiment celle d'un camion que l'on retrouve dans un monospace, mais aussi grâce à ce moteur, de la bonne puissance". Le premier bilan est donc positif. Et si sa BMW n'est plus une propulsion comme le précédent modèle qu'il conduisait il y a quelques années, il lui reste ses deux tracteurs, comme il le rappelle en souriant, "dont un très vieux Massey Fergusson. Mais aussi une Acadiane de 1978, qui est finalement l'ancêtre des monospaces". Mais en attendant de renouer avec une vraie voiture plaisir, Frantz sait que dans les prochaines années, il devra encore composer avec des autos à trois rangées de sièges. Et le Gran Tourer n'est pas sa dernière acquisition du genre.
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