L'ancien boss de Norton condamné à huit mois de prison avec sursis

Racheté en 2008 par Stuart Garner, Norton a bien failli sombrer avec lui. Entre les impôts impayés, les motos non livrées aux clients, et les problèmes personnels de Stuart Garner, Norton n’est pas passé loin de la faillite et de la disparition.

La marque anglaise ne doit son salut qu’au groupe indien TVS, qui s’est porté acquéreur de Norton il y a maintenant près de deux ans. Débarrassé de la gestion calamiteuse de Stuart Garner, Norton revit aujourd’hui à travers de nombreux projets.

Pour Stuart Garner, la fin de l’épisode Norton n’a en revanche pas marqué la fin de ses ennuis avec la justice britannique. Poursuivi pour avoir réinvesti les pensions de retraite des employés de la société de façon illégale, Garner a finalement été condamné il y a quelques jours à douze mois de prison. Une sentence finalement commuée en huit mois de prison avec un sursis courant pendant deux ans lui permettant d’éviter de devoir passer la case prison s’il se tient à l’écart de la justice d’ici là.

En parallèle, l’ancien dirigeant de Norton est également interdit d’occuper une fonction de dirigeant pendant trois ans, et a été condamné à rembourser 20 716, 69 £ (environ 24 785 €), de frais de justice à la cour de Derby Crown.

La fin d’une triste aventure qui se solde donc par un échec sur toute la ligne pour Stuart Garner.