GP de France : Louis Rossi, un Grand-Prix 4 dans 1 !
4 dans 1, ce n'est pas un nouvel échappement, si je titre ainsi, c'est un peu le résumé du week-end de Louis, un week-end sous haute tension « nerveuse ».
Pour avoir eu la chance de côtoyer Louis pour ce GP on ne peut plus à domicile pour lui, étant né au Mans, il lui a fallu des nerfs solides pour aller chercher 3 points au guidon de sa 125 Aprilia.
Les pilotes disposent de trois séances d'essais libres et le quatrième roulage, c'est déjà la séance qualif.
Très schématiquement, les équipes posent les bases des réglages dès la première séance le vendredi matin.
L'après-midi permet normalement de confirmer les choix, progresser et descendre les chronos.
Le samedi matin doit servir à affiner, souvent difficile car la piste est froide, et l'après-midi les motos doivent être dans une configuration la meilleure possible pour les qualifications.
Vous aller lire dans le communiquer ci-dessous que Louis n'a pratiquement pas roulé le vendredi, pas plus le samedi matin à cause d'une moto récalcitrante. Et c'est donc sans réglage adapté que Louis s'est élancé en qualif le couteau entre les dents, sur les quatre séances de roulage dont les pilotes disposent, en fait Louis a du tout faire dans la même : Les réglages châssis ; plus le temps, donc prendre ses repères, choisir ses pneus, fignoler les étagements de boite ; trop tard, le braquet final faire avec, et puis ...aller vite pour se qualifier tout près de la 10ème place, le tout en 40mn !!!
Nous allons revenir avec Louis très prochainement avec un détour dans le box Mattéoni et quelques confidences du pilote.
Le communiqué :
Près de 120.000 spectateurs avaient rejoint le Mans et son circuit Bugatti pour le Grand Prix de France ! Une organisation magistrale, idéalement appuyée par un soleil radieux, a encore prouvé que ce week-end de courses est un des rendez-vous majeurs et incontournables du sport français.
Incontournable, tel avait été le sentiment des partenaires et amis de Louis qui sont venus quasiment tous l'entourer et le soutenir durant ces trois journées…
Un grand prix national, revêt toujours une importance particulière… Les pilotes et leur team ont à cœur de donner le meilleur d'eux-mêmes et les milliers de supporters entendent bien vibrer pour leur pilote favori…
Dans le camp Louis Rossi, émotion, suspense et adrénaline n'ont pas manqué !!!
Vendredi 13 mai : 2 séances d'essais libres
9h15 : c'est parti ! Louis sort de son box, il est en piste. Les regards ont à peine le temps de se fixer sur les écrans qu'il est déjà de retour.
Nouveau départ, et à nouveau retour immédiat : séance terminée sur casse moteur.
13h15 : la moto est prête, quelques tours de rodage avant un premier passage au stand.
Louis repart, mais la moto, dont la carburation a été réglée très riche pour éviter toute casse, manque cruellement de puissance et les réglages du châssis accusent la séance de retard... 22ème.
Samedi 14 mai
9h15 : dernière séance d'essais avant les qualifications. Le chat noir confirme sa présence… Trois tours… et Louis est de nouveau en panne. L'équipe qui a travaillé toute la nuit avec acharnement s'interroge : la moto sera encore une fois démontée et scrutée intégralement.
Et enfin, une heure avant la séance qualificative, le coupable sera identifié : le ''power jet'' !
13h00 : Séance qualificative... la tension est à son comble. Louis va devoir affronter cette épreuve sans avoir roulé, ou presque, et sans aucun réglage ! Il gère au mieux sa séance et obtient la 17ème position sur la grille, à seulement 4 dixièmes de la 10ème place ! Soulagement ! Tout le monde respire.
Dimanche 15 mai
10h45 : les pilotes sont sur la grille. Louis arbore une superbe combinaison bleu-blanc-rouge, spécialement créée pour le Grand Prix de France par Sébastien Bayet, et un casque aux couleurs du Conseil Général de l'Aisne et de la Région Picardie. Petite interview au micro de Bruno Vandestick, commentateur du Grand Prix. La sirène ordonne l'évacuation de la piste. Dans le stand de Louis, et dans la loge juste au-dessus où se sont regroupés tous ses partenaires, pas une mouche ne se serait risquée à prendre son vol…
15ème au premier tour… 13ème au second. Louis et Alberto Moncayo, qui l'a doublé au 7ème tour, ont Adrian Martin en ligne de mire… 6 tours plus tard, Martin est dépassé. Ils partent maintenant à l'attaque de Simone Grotzkyj qui pointe à 3''826 devant eux !! Louis s'accroche : pneus usés ou pas, il roule dans les mêmes chronos que les motos d'usine qui le précèdent. À 2 tours de la fin, la jonction est faite !
13ème à l'issue de cette course - et de nouveau 1ère moto privée -, Louis rejoint son stand sous les applaudissements de son team et de ses partenaires et amis descendus pour l'y accueillir !
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