Ce petit cube à roulettes, dont les angles se sont un peu arrondis depuis la première génération, offre toujours des prestations du même style : une allure de break que renforce son hayon rigoureusement vertical, une compacité bien pratique pour se déplacer en ville, 4 places dans un habitacle étroit. Et, surtout, une rusticité par certains côtés bien sympathique mais qui renvoie tout de même, sous quelques aspects éventuellement essentiels, à une autre époque de l'automobile… Par rapport à l'Opel Agila dont il est le strict inspirateur, il ne se différencie que par ses moteurs à essence, des Suzuki en première partie de carrière, et non des Opel comme sur le modèle allemand. Pour le reste, c'est du pareil au même.
Avec sa carrosserie on ne peut plus carrée qui semble avoir presque été dessinée par un enfant, cette première génération de Wagon R offre un air un peu dépassé. De fait, outre le caractère pratique de sa carrosserie, il est difficile de lui trouver des atouts, tant sa conception est rudimentaire. De lui, n'attendez aucun confort, aucun agrément de conduite, juste un volume intérieur facilement utilisable, tel que le laisse pressentir sa silhouette extérieure. Un autre atout aujourd'hui : il ne coûte pas grand chose en occasion.