Essence : la pénurie continue
L'annonce gouvernementale du mardi 4 décembre 2018 n'a pas fait diminuer le nombre de station essence en rupture partielle ou totale de carburant… Près de 630 stations sont actuellement en manque (total ou partiel de carburant).
L'intervention d'Édouard Philippe est loin d'avoir satisfait tous les "gilets jaunes" qui comptent bien ne pas en rester là. De plus en plus de stations essence sont en pénurie partielle ou totale de carburant, cette progression touche particulièrement la Bretagne, la région parisienne et le Sud avec actuellement 243 points de vente en rupture totale et 389 autres en rupture partielle (notons que ces chiffres varient en fonction du temps). Une situation qui se complique avec les pleins d'essence par précaution agrandissant les files d'attente et faisant diminuer à vue d'œil les stocks encore existants.
Certains préfets à travers l'hexagone ont mis en place des restrictions limitant la vente de carburant et interdisant le remplissage de jerricane. En moyenne 30 euros par jour et par véhicule sont alloués alors que les poids lourds peuvent quant à eux avoir une facture jusqu'à 200 euros, c'est le cas notamment dans le Finistère.
Pour mémoire on note une hausse de 23 % pour le gazole en un an et de 15 % pour l'essence… pour atteindre des prix records depuis le début des années 2000… point de départ d'une grogne qui donne une jaunisse au gouvernement…
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