Election présidentielle: les candidats et l'automobile (enquête)
Caradisiac s'intéresse aux prétendants à la magistrature suprême sous l'angle automobile: de l'aspirant-pilote à celui qui conduit comme un pied, en passant par ceux qui ont perdu leur permis ou ceux qui ne l'ont jamais passé, les profils apparaissent aussi variés que les programmes. Des projets que nous avons bien sûr épluchés, et dont ressortent finalement de très nombreuses convergences.
Précision: nous avons classé les cinq principaux candidats dans l'ordre alphabétique. François Fillon ouvre donc le bal.
François Fillon: contrebraquage
Le candidat des Républicains est le seul à se revendiquer amateur d’automobile. Pour autant, il semble ne pas cultiver de goûts de luxe concernant ses propres voitures, déclarant simplement posséder une Peugeot 306 S16 acquise en 1998 et qu’il (sous-) évalue à 3000 € ainsi qu’un 4x4 Toyota Land Cruiser acheté en 2001. Il rêverait sans doute de mieux, mais comme la plupart des Français, il a du mal à mettre de l’argent de côté. Passionné de compétition auto, ayant participé à de nombreuses reprises au Mans Classic à bord de bolides prêtés par des amis, il est très lié à de nombreux acteurs du monde du sport, et notamment son frère Pierre, patron de l’Automobile Club de l’Ouest qui organise notamment les 24Heures du Mans, ou bien encore Henri Pescarolo.
Les principales mesures de son programme en matière d’automobile et de transports routiers :
- Augmenter la part électrique dans les transports et réduire ainsi celle du pétrole, notamment par le développement du véhicule électrique.
- Poursuivre l’équipement des villes en transports urbains
- Améliorer la desserte des territoires ruraux et peu denses dans une logique d’aménagement du territoire
- Diviser de moitié le prix du permis de conduire
- Faire de la qualité de l’air une priorité nationale
Ce qu’en pense Caradisiac
Ceux qui espéraient un relèvement des limitations sur autoroute seront déçus: malgré son goût de la vitesse, François Fillon avance des propositions des plus raisonnables côté transports. Cap sur la mobilité électrique et la voiture autonome, à l’image de ce que proposent la plupart des autres candidats, avec toutefois la précision importante que ces projets doivent être portés avec l’Allemagne, leader européen (voire mondial) en matière d’innovation automobile. Bien vu! Comme Emmanuel Macron et les autres, il plaide en faveur d’une baisse de la part du diesel, du moins en ville. Enfin, l’amélioration de la desserte des territoires ruraux qu’il prône pourrait aussi avoir pour vertu d’y réduire le taux de chômage. Ses concurrents apparaissent sur la même longueur d'onde, ceci dit.
Benoît Hamon: antidiesel
Le candidat socialiste semble assez éloigné des considérations d’ordre automobile. Mais contrairement à son grand rival Jean-Luc Mélenchon, au moins est-il titulaire du permis de conduire. Sa voiture personnelle est une Opel Corsa acquise en 2006 pour la somme de 10 000 €. Un étrangère, donc, ce qui fait un peu tâche pour un candidat à la présidence de la République. Mais on peut aussi saluer la prescience de l’homme, qui avait déjà prévu que le constructeur allemand deviendrait français onze ans plus tard!
Les principales mesures de son programme en matière d’automobile et de transports routiers :
- Investir massivement dans les transports durables
- Lancer un plan d’efficacité et de sobriété énergétique (isolation, transports en commun, véhicules propres)
- Moduler la TVA en fonction de l’empreinte environnementale
- Plafonner puis supprimer progressivement les niches fiscales anti-environnementales en commençant par la fiscalité du diesel, en mettant en place une taxe carbone. Les ressources correspondantes seront rendues aux ménages et aux territoires pour lutter contre les particules fines dans l’air, responsables de plus 40 000 décès par an
- Programmer la sortie maîtrisée du diesel à horizon 2025 pour les voitures neuves.
- Offrir des alternatives à la voiture individuelle.
Ce qu’en pense Caradisiac
S’attaquer au diesel en commençant par sa fiscalité avantageuse, en même temps que programmer la fin de ce type de motorisation à l’horizon 2025 : au moins Benoît Hamon énonce-t-il clairement ses intentions, qui rejoignent d’ailleurs celles de la maire de Paris Anne Hidalgo (qui figure d’ailleurs parmi ses soutiens). Dans le même temps, une modulation de la TVA en fonction de l’empreinte environnementale permettrait de réorienter les choix automobiles des Français vers les motorisations électriques et hybrides. Toutefois, Benoît Hamon vise plus large en cherchant à « offrir des alternatives à la voiture individuelle », ce qui ne sera pas forcément du goût de la filière automobile qui, en comptant les emplois directs et indirects qu’elle génère, représente quelques 9% de la population active (2,3 millions de personnes).
Marine Le Pen: zéro de conduite!
La candidate du Front National n’a pas déclaré de voiture personnelle à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Etrange ? Pas tant que cela si on se souvient que la championne autoproclamée de la sécurité avait perdu ses 12 points de permis en 2014, ainsi que l’avait révélé le Canard enchaîné, ce qui avait conduit à l’annulation de son carton rose. Marine Le Pen avait alors publié un communiqué dans lequel elle expliquait ne pas être l’auteur de la série d’infractions (excès de vitesse et feu rouge grillé), mais « n’ayant pas souhaité dénoncer les responsables […] j’ai donc vu (comme nombre de Français) fondre le précieux permis de conduire en question. » Incroyable exemple de négligence, quoi qu’il en soit. Mais il est vrai que la dame n'est pas du genre à accorder une grande importance aux injonctions judiciaires. En tout cas, on comprend mieux pourquoi elle ne manque jamais une occasion de s’attaquer aux radars : « Il faut supprimer les radars, les radars n'empêchent pas les accidents, ils remplissent les caisses de l'État », avait-elle notamment déclaré au micro de RTL. Le discours-type du chauffard, alors même que s’il est vrai que les radars et la politique répressive à tout crin qui les accompagnent peuvent agacer, il faut bien reconnaître que leur déploiement s’est accompagné d’une baisse quasi-mécanique du nombre de victimes sur les routes.
Les principales mesures de son programme en matière d’automobile et de transports routiers :
- Renationaliser les sociétés d’autoroutes
- Soutenir les entreprises françaises, notamment par la mise en place d’un "protectionnisme intelligent"
Ce qu’en pense Caradisiac
Marine le Pen souhaite relocaliser en France la production des constructeurs tricolores. Ceux-ci devraient alors stopper leurs usines en Europe de l’est, Espagne, Maroc, avec le risque de se fermer de nombreux marchés en retour. Et il faudrait alors qu’ils écoulent toute leur production dans l’hexagone. Pas sûr que dans une économie globalisée, de telles mesures soient profitables à l’industrie automobile tricolore. On nous objectera que Donald Trump n’agit pas autrement avec les constructeurs américains, mais on répondra le marché intérieur US offre suffisamment de débouchés aux constructeurs nationaux pour qu’ils s’en contentent. Ce qui ne serait pas le cas pour les constructeurs français, sauf à interdire aux automobilistes d’acheter autre chose que des Peugeot, Renault et Citroën...
Emmanuel Macron : objectif mobilité
Emmanuel Macron aura été l’heureux propriétaire d’un coupé-cabriolet Volkswagen EOS, un modèle qu’il ne possède plus depuis trois ans car il n’en avait plus l’utilité en tant que ministre disposant d’une voiture avec chauffeur. Lors d'une émission de télévision, il a rappelé que le fait de rouler allemand lui avait valu de nombreuses remarques acerbes venant des partisans du « made in France ». Si on lui connaît assez peu d’affinités avec l’automobile en tant que telle, celui qui en août 2016 était encore ministre de l’économie avait encensé la technologie diesel « qui reste au cœur de la politique industrielle française ». Un soutien probablement apprécié des constructeurs, mais qui apparaît à contretemps d'une tendance de fond à la dé-dieselisation du parc automobile. Devenu candidat, Emmanuel Macron plaide d'ailleurs pour un rééquilibrage de la fiscalité essence/diesel, au détriment de ce type de motorisation.
Les principales mesures de son programme en matière d’automobile et de transports routiers :
- Créer une prime exceptionnelle de 1000 euros pour permettre à tous ceux dont les véhicules ont été fabriqués avant 2001 d’acheter des voitures plus écologiques, qu’elles soient neuves ou d’occasion.
- Construire des infrastructures pour connecter entre eux les modes de transport : parkings relais, gares routières, correspondances
- Développer les aides à la mobilité pour permettre le retour à l’emploi, qu’il s’agisse de réduire les coûts de transport ou de déménager pour se rapprocher d’un emploi
- Renforcer le covoiturage grâce à la mise en place des voies dédiées aux bus, VTC et covoiturages sur les autoroutes urbaines et à une modulation des péages en fonction de l’occupation des véhicules
- Aligner la fiscalité du diesel sur celle de l’essence pendant le quinquennat pour réduire massivement la pollution liée aux particules fines
- Soutenir les expérimentations et développer le cadre réglementaire nécessaire au développement des voitures autonomes
- Peser pour renforcer les normes anti-pollution européennes pour les véhicules neufs et les contrôles en conditions réelles (en tirant les enseignements du scandale Volkswagen), avec pour objectif de long terme de n’avoir plus, en 2040, aucune vente de véhicule thermique
Ce qu’en pense Caradisiac:
Le programme d’Emmanuel Macron accorde une large part à la mobilité, « un élément essentiel de notre qualité de vie ». Il rappelle ainsi que « dans de nombreux territoires ruraux et périurbains fragilisés, la possession d’une voiture individuelle est la seule solution de transport. » Une vision consensuelle des choses, ce qui ne l’empêche pas d’appeler à une transition vers une mobilité moins polluante « à l’heure de l’urgence climatique et des alertes pollution répétées » Pour ce faire, il propose notamment de « connecter tous les modes de transport, ce qui apparaît plus facile à l’heure de la révolution numérique », mais aussi annonce son intention d’aligner la fiscalité du gazole sur celle de l’essence durant le quinquennat, ceci afin de réduire la pollution aux particules fines. Bref, un programme qui ne va fâcher personne.
Jean-Luc Mélenchon : il passe au vert
Jean-Luc Mélenchon le dit lui-même : « je n’ai aucune attirance pour les voitures ». De fait, il n’a même jamais passé le permis de conduire ! Il a donc utilisé les voitures avec chauffeur quand il était ministre, et se présente surtout comme un fervent partisan des transports en commun.
Les principales mesures de son programme en matière d’automobile et de transports routiers :
- Diminuer le recours à la voiture particulière et pour cela réduire les distances parcourues. Ce qui impose l’aménagement des villes en quartiers accessibles à pied et en vélo, et la réorganisation des territoires autour des transports collectifs.
- Nationaliser les autoroutes.
- Favoriser le co-voiturage, l’autopartage et le transport à la demande
- Garantir la responsabilité de l’État dans la gestion et l’entretien des routes nationales. Réattribuer l’enveloppe budgétaire ainsi économisée par les régions à la création de stations d’alimentation en énergies propres pour les véhicules (électricité et gaz)
- Organiser un plan de sortie rapide du diesel en ville
- Supprimer progressivement les avantages fiscaux liés au diesel pour les flottes d’entreprises.
- Mettre en place une politique nationale en faveur du vélo et du vélo à assistance électrique (VAE) cohérente du national au local et suivie sur le long terme. Une attention toute particulière sera portée à l’intermodalité entre vélo et transports collectifs.
Ce qu’en pense Caradisiac
Les mesures annoncées dans le projet de Jean-Luc Mélenchon correspondent à l’air du temps. Favoriser le développement des vélos à assistance électrique, de l'autopartage et du covoiturage tout en luttant fin du diesel en ville, voilà des mesures écologiques des plus convenues. Dans cette veine, le programme évoque des transports collectifs urbains gratuits pour les moins de 18 ans et les personnes sans emploi. Et dans les espaces ruraux ou difficiles à desservir par le ferroviaire, la mise en place de services publics d’autocars avec une fréquence suffisante. Très bien, mais alors pourquoi, dans le même document, annoncer vouloir « revenir sur la loi Macron et les liaisons par autocars privés et polluants » ? Ces autocars sont-ils plus polluants parce que privés ? On relève simplement que les deux auteurs du livret « transport » travaillent respectivement chez Air France et la SNCF, deux sociétés qui ne voient pas forcément d’un très bon œil l’essor des cars Macron.
D’autre part, la nationalisation des autoroutes est une mesure déjà proposée par le candidat « insoumis » en 2012. Les bénéfices qui seraient alors dégagés serviraient notamment à alimenter les collectivités territoriales, ainsi qu’à développer les autres mesures annoncées dans le programme, et notamment l’accompagnement de la mutation du parc automobile vers les énergies propres (électricité et gaz). Pourquoi pas ? Seul hic, mais de taille, il faudrait que l’Etat parvienne à revenir sur des contrats solidement ficelés avec les sociétés concessionnaires. Combien le contribuable devrait-il payer pour les « frais de sortie » alors même que le chiffrement du programme Mélenchon s’élève déjà à 273 milliards d’euros (plan d'investissements de 100 milliards d'euros sur cinq ans, auquel s’ajoutent 173 milliards de dépenses publiques supplémentaires axées sur l'emploi et la lutte contre la pauvreté) ?
Et les autres ?
Nicolas Dupont-Aignan, possible outsider à droite, n’a pas déclaré la possession d’une voiture. Pour autant, le candidat souverainiste est celui dont le programme "automobile" est le plus riche. Citons ainsi, pêle-mêle, l’opportunité pour chaque jeune de passer son permis lors d’un service civique de 3 mois, la fin de la hausse des péages via une renationalisation des autoroutes, une souplesse accrue dans le processus de retrait de points (pour un excès inférieur à 10 km/h, le point serait retiré seulement si une deuxième infraction est constatée dans le trimestre suivant la première infraction), ou bien encore une carte grise déductible des impôts pour les véhicules fabriqués en France. Un projet qui caresse clairement l’électeur-automobiliste dans le sens du poil, mais dont il est permis de douter du réalisme. On imagine les difficultés de mise en place de la mesure de retrait de point « sursitaire », tandis que la re-nationalisation des autoroutes coûterait des sommes folles à l’Etat.
Cette mesure est également défendue par Jacques Cheminade, pour qui les 15 à 20 milliards d’euros que coûterait de la renationalisation seraient amorti en moins de 10 ans. Précisons que dans le même temps, l'homme veut rétablir les dotations aux collectivités territoriales permettant la maintenance indispensable des routes départementales. Bref, il va là encore falloir trouver beaucoup d’argent ! Notons que François Asselineau plaide lui aussi pour la renationalisation des autoroutes (et celle d'Orange, Engie, ou bien encore TF1). Autre chantier pour le « candidat du frexit », « résorber les embouteillages perpétuels et la saturation urbaine, qui provoquent une pollution conséquente ». Reste à nous expliquer comment. L’homme plaide aussi pour la mobilité électrique : « les technologies d'avenir telles que la voiture électrique, la technologie hydrogène sont de bons moyens à terme pour viser un secteur du transport avec zéro émission », a-t-il ainsi déclaré à Sciences et avenir.
Jean Lassalle possède une Citroën C6 qui souffre parfois de sa conduite « sportive » ainsi qu’un utilitaire Fiat Doblo Cargo. Lui qui se verrait bien comme « un berger à l’Elysée » (élu par ses brebis, donc nous) aimerait nous libérer du pétrole : « Les forces conjuguées du soleil et des marées sont susceptibles de produire autant d’énergie que le pétrole, et de se substituer au nucléaire. Dans notre pays où le soleil ne se couche jamais, ou sur le continent africain, comment croire que l’énergie solaire puisse nous faire défaut ? Je suis certain que le solaire se serait développé bien plus vite si les intérêts pétroliers ne l’avaient freiné. Mettons au service de la transition énergétique les moyens consacrés aujourd’hui à la « dérégulation » et la privatisation de l’énergie, et les énergies nouvelles prendront rapidement le relais ! Nous pourrons clore paisiblement ce qui est devenu le cauchemar du pétrole, et libérer la France de sa dépendance aux pays qui nous le vendent. » Pas forcément réaliste, mais beau comme un coucher de soleil sur la Vallée d’Aspe !
Comme Jacques Cheminade, la candidate de Lutte Ouvrière Nathalie Artaud déplore que l’on ait « développé des réseaux autoroutiers, mais laissé aux collectivités locales le soin d’entretenir, à leurs frais, les routes départementales ou communales. L’entretien des transports publics urbains est négligé, ce qui augmente leurs dysfonctionnements. » De fait, la dame - qui possède une Citroën C3 de première génération - ne s’intéresse pas franchement aux questions automobiles et, sans surprise, veut mettre le paquet sur des transports publics de qualité à des prix abordables.
Même s’il est employé par Ford, le candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste Philippe Poutou roule en Peugeot: « Je bouffe du Ford toute la journée. Du coup, vous comprendrez que je n'ai pas vraiment envie de retrouver ce logo sous mon nez quand je pars en week-end ou en vacances. », a-t-il expliqué au micro de France Info. Un acte militant, selon lui : « une manière de dire que je suis contre la politique des patrons de Ford qui ne cessent de vouloir baisser le nombre d'emplois. » Constatant que les transports sont au cœur de la crise climatique, il vise l’instauration de la « gratuité des transports en commun de proximité qui apporte une réponse efficace au déplacement de tous et toutes, sans discrimination de revenus, de façon moins néfaste à l’environnement. Plus encore s’ils sont nombreux, fréquents et publics, y compris dans les zones rurales. » Autre cheval de bataille, « la reconversion de l’industrie automobile vers des moyens de transports plus collectifs et moins polluants ». […]. Aller vers 100 % d’énergie renouvelable exige qu’on abandonne la fuite en avant dans les énergies fossiles. » La construction de voies de circulation sécurisées en nombre pour les vélos et la marche à pied devrait enfin remédier à une « sous-utilisation des vélos ici manifeste, en comparaison de ce qui se passe aux Pays-Bas ou en Allemagne. »
Bilan: plein gaz...mais gare à l'enfumage
En matière de transports et d'auto-mobilité, on ne note finalement pas de fortes divergences entre nos onze candidats. Un certain consensus s'établit même pour un abandon progressif du diesel, pour le déploiement de réseaux de transports dans les territoires mal desservis, pour l'amélioration de la qualité des réseaux secondaires, et en faveur des énergies dites "propres", à commencer par l'électrique. D'autre part, certaines intentions affichées semblent souvent irréalistes, à commencer par la très à la mode renationalisation des autoroutes, au sujet de laquelle on peut être certain que personne ne parviendra à la rétablir, ou bien encore par la re-localisation en France des usines françaises installées à l'étranger, projet à peu près inepte. On attend surtout des candidats qu'ils poussent l'industrie automobile tricolore à innover plus et mieux - énergies propres, voiture autonome, etc - afin de continuer à jouer en première ligne dans un paysage en pleine mutation. Et ces questions, il n'y a guère que François Fillon et Emmanuel Macron pour les aborder.
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