Confinement : 11 000 décès auraient été évités en Europe grâce à la baisse de la pollution
Les chiffres sur la mortalité liée à la pollution de l'air sont assez "vagues" en Europe, mais une étude fait tout de même état de 400 000 décès par an sur le Vieux Continent. Le confinement, en tout cas, n'aurait pas eu que des désavantages : la qualité de l'air améliorée aurait permis de sauver 11 000 vies.
Le confinement n'aurait pas que du mauvais. Si ses conséquences sur l'économie sont certaines, et devraient malheureusement être durables, le fait de rester chez soi permet d'économiser du carburant. Avions, véhicules routiers, bateaux, la chute de la demande pour le pétrole va de pair avec la chute des émissions polluantes en Europe.
Celle des oxydes d'azote est très nette, et même si, dans certaines zones, les particules fines persistent : la "faute" aux activités agricoles et au chauffage (évidemment non interrompues pendant le confinement), qui sont respectivement les 3e et 1er secteurs émetteurs de particules en France, le transport étant second. A certains endroits, les taux d'oxydes d'azote ont été divisés par plus de deux.
Conséquence quelque peu inattendue du confinement : selon un centre de recherche indépendant sur l'énergie et la qualité de l'air en Finlande, quelque 11 000 décès auraient ainsi été évités depuis mi mars dans toute l'Europe grâce à l'amélioration de la qualité de l'air. Celle-ci aurait aussi permis d'éviter 6000 nouveaux cas d'asthme de l'enfant et 1900 passages aux urgences pour des crises d'asthme.
Il faut rappeler que chaque année, selon l'agence européenne de l'environnement, 400 000 personnes décèderaient en Europe à cause de la pollution de l'air.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération