Chacun en ce bas monde a sa conception de la moto. Les esthètes aiment la belle machine sportive techniquement pointue, les roule toujours les GT au long cours, les pragmatiques la basique, sans compter ceux qui préfèrent sortir des sentiers battus et le genre scootard en plein boum.D'autres tendances se sont aussi développer, comme le custom de luxe ou le tuning exacerbé, mais aux antipodes de celles-ci en végètent une autre, le « rat bike ». Le principe en est simple : une moto doit passer de vie à trépas en l'état, sans la moindre retouche ni réparation. Tant que ça roule, c'est tout bon. Et les dégradations sont ici à prendre comme autant de signes de valeur.Ca donne des machines à l'aspect rebutant, et c'est d'ailleurs l'objectif, jusqu'à l'extrême. La laisser ainsi mariner dans son jus, ça donne un genre. Comme on dit, les goûts et les couleurs...