C'est la dernière nouvelle impactant la circulation routière. Mais cette fois, elle ne concerne pas la sécurité, ou la fiscalité, c'est selon, ni l'abaissement ou non de la limitation de la vitesse. Bien que l'item se rapproche de cette mesure puisqu'il l'a déjà utilisée à ses propres fins. Non, là il est question de pollution aux particules fines dans les villes. Vous avez aimé la même pollution à l'ozone ? Vous allez adorer celle des particules.Vous me direz, c'est la faute au diesel et donc, ça ne me concerne pas. Voire. Le ministre de l'Ecologie Philippe Marin au sortir du dernier comité interministériel de la qualité de l'air (Ciqa), n'a en effet pas distingué le nombre de roues effleurant le bitume pour promettre une circulation discriminante dès que les pics de pollutions s'affoleront.En revanche, il a causé de plaques d'immatriculation. Lorsque l'air deviendra irrespirable, les jours pairs seront attribués aux chiffres pairs des plaques et les jours impairs, au pendant impair de l'immatriculation.Maintenant, rien n'est encore gravé dans le marbre. D'ailleurs, dès janvier, «une table ronde avec les collectivités locales et les autorités organisatrices de transport va être mise en place afin d'étudier les modalités de mise en œuvre de cette mesure», a précisé le ministre. On attend donc la suite.