C'est un Johann Zarco brillant qui s'est sorti des repêchages pour se retrouver dans une finale où, tout à coup, il s‘est éteint. Le Français explique pourquoi avec l'honnêteté et l'humilité qui le caractérisent. Onzième sur la grille de départ, il est en lice pour un bon Grand Prix d'Italie. Avec un nouveau choix de pneus audacieux ?Johann Zarco : « la journée a été assez difficile. Ce matin nous avons continué notre travail, mais les autres ont apparemment progressé plus vite que nous. Il faut dire que les conditions de piste étaient assez différentes et nous ne voulions pas trop toucher à notre base de réglages. De fait je me suis retrouvé hors du Top 10, j'étais donc obligé de passer par la Q1.La dernière séance nous a permis de préparer la course. Nous en avons profité pour essayer un pneu dur qui avait pas mal de tours et qui demain pourrait être une option. Cette séance était très intéressante. J'ai d'ailleurs fini sur un bon chrono. Pour la Q1, je ne suis pas sorti tout de suite car je voulais m'économiser. J'ai fait trois tours avec la même monte, j'ai tout donné et cela m'a permis de signer le meilleur temps et de passer en Q2. J'ai peut-être un peu payé cet effort par la suite...Je n'avais plus le même influx et je n'avais pas envie non plus de me mettre par terre. Mes adversaires sont par ailleurs encore un peu plus forts que moi dans l'exercice du tour chrono en pneus neufs. Je me retrouve onzième, ce qui n'est pas terrible pour le départ. Mais ça fait aussi partie du métier. J'essaierai quoi qu'il en soit de faire le maximum pour obtenir le meilleur résultat possible. »