Citroën e-Mehari by Courrèges : soirée fashion pour voiture iconique
Vous ne le savez peut-être pas, mais mardi s’ouvrait la fameuse fashion week parisienne. L’occasion pour Citroën de présenter sa série spéciale de la e-Mehari, fruit d’une collaboration avec le célèbre couturier Courrèges. Immersion dans le monde surprenant de la mode, où la star n’est pas uniquement celle que l’on croit.
C’est rue François 1er, au « flagship store » de Courrèges, que ça se passait. Quoi ? La présentation française de la Citroën e-Mehari (e comme électrique, bien sûr) « styled by Courrèges ». Une collaboration inhabituelle, née de l’idée d’associer deux maisons audacieuses. Et certes, de l’audace, il en fallait en mai 1968 pour lancer une voiture aussi décalée que la Mehari, et ce même si elle était davantage destinée à une clientèle plus adepte des terrains de golf que des pavés. Alors, s’associer au couturier qui a démocratisé la minijupe et habillé bien des vedettes (on ne parlait pas encore de stars) des années 60, l’idée est plutôt bonne. Et fructueuse. Car c’est clairement un partenariat gagnant-gagnant, l’un donnant une exposition « hype » à un modèle certes iconique, mais dont les chiffres de vente n’atteignent pas les sommets, loin s’en faut, l’autre élargissant son champ d’action et son image à un domaine bien éloigné de la haute-couture.
Black and white is the new black
Une touche de blanc protégée dans un écrin noir, c’est ainsi qu’est présentée cette e-Mehari. Oui, le blanc et noir est désormais "la" tendance, en lieu et place de l'indémodable noir. Ainsi, si l’extérieur est totalement noir, « Vinyl black » pour être précis, la sellerie est d’un blanc immaculé, lequel blanc se retrouve en touches sur la planche de bord, totalement retravaillée. A côté du logo Courrèges, le numéro de la voiture, 6/61 en l’occurrence, pour bien insister sur le côté série limitée. D’ailleurs, pourquoi 61 ? Eh bien, tout simplement en hommage à la maison Courrèges, créée en… 1961.
Parmi les invités, tous plus hype les uns que les autres, les nouveaux VIP, des blogueurs. Installés aux places arrière, ils faisaient une courte vidéo, puis… s’en allaient, vers une autre soirée, un autre événement. Patients, nous avons attendu leur départ pour photographier une des trois e-Mehari présentes, mais cette fois, la star, ce n’était pas seulement la voiture, mais aussi et beaucoup la soirée.
Pendant que les blogueurs officient devant et dans la voiture, des discussions bien moins automobiles se tiennent à l'intérieur du store Courrèges.
Il faut dire que le staff de Courrèges avait tout fait pour. La plus que centaine d’invités présents venaient pour la plupart de la mode, et étaient parfaitement à leur aise dans cet environnement hyper-stylé. Déco minimaliste et teinte « black and white », du mur blanc recouvert de mini-voitures noires à l’alignement de vêtements noirs et blancs sur les portants, tout n’était que luxe et harmonie. De quoi voler la vedette à la supposée star de la soirée…
Au final, toujours pas de prix pour cette e-Mehari dont Florent Ferrière avait présenté les spécificités juste avant le dernier salon de Francfort, où elle était exposée sur le stand Citroën. Mais elle bénéficie par rapport à la e-Mehari classique (19 000 € une fois les 6 000 € de bonus déduits + location de la batterie) d’un toit en dur, d’un design intérieur amélioré, en particulier au niveau de la planche de bord, de l’ajout d’airbags. Entre autres. Des améliorations qui à elles seules justifieront de toute évidence un tarif revu à la hausse. Notons que ces apports se retrouveront sur la e-Mehari "phase 2", prévue courant 2018.
Pas encore sur le marché, la e-Mehari by Courrèges devrait être commercialisée en fin d’année. Nul doute que parmi les fashion addicts présents, certains voudront une auto numérotée et logotisée au pied de leur sapin… Ça tombe bien, elle leur est destinée !
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