Carnet de voyage - Jour 1 : la voie de la sagesse...

Qui n'a jamais rêvé de commencer un trip par une bonne nuit de sommeil !? Je ne sais pas pour vous mais pour moi cela me va bien.

C'est donc le vendredi 18 avril à 18h que le rendez-vous est donné à l'embarquement de l'auto-train gare de Bercy. Pour ceux ou celles qui se demandent comment cela fonctionne, je vous invite à consulter cette news qui explique la façon de procéder pour faire voyager votre moto avec la SNCF.

Première étape, ôter la bagagerie des motos pour que le gars de la SNCF fasse le tour des motos avant l'embarquement. Une fois l'inspection faite, le moment est venu du mettre nos quatre motos dans le train en direction de Toulouse. Ayant avec nous un Victor pour le moins soigneux, le sanglage des motos prendra un peu plus de temps que prévu. En effet, il faut savoir que Victor couve sa R 1100S comme une poule couverait son poussin…

Une fois cette première étape passée, la femme de Stéphane passe nous prendre en voiture afin d'aller manger un petit morceau dans un resto non loin de la gare d'Austerlitz. Alors que l'ambiance commence à se roder un peu et que l'on fait un peu plus connaissance les uns et les autres, une bonne pluie d'orage arrose la capitale.

Pressé que l'on se fasse la malle, notre chauffeur de luxe nous dépose à la gare vers 22H15, la pluie tombe toujours. Alors que l'on attend sagement que le quai pour le train couchette en direction de Toulouse s'affiche, on improvise une petite réunion pour voir un peu le road book pour la journée du lendemain. Départ de congés parisien oblige, la gare est blindée. Ca sent encore plus les vacances…

22H40 nous voilà dans le train couchette dans un compartiment de 6 personnes. L'odeur qui s'y dégage est pour le moins originale et totalement indescriptible !!

Priant pour que ce soit deux blondes pulpeuses nudistes qui garnissent les deux lits «en trop», c'est malheureusement avec un homme actif et une retraitée que nous passerons la nuit. En même temps ce n'est pas plus mal, cela va nous permettre de nous reposer avant la longue journée du lendemain…

Dès le départ donné, c'est l'extinction des feux pour tout le monde. On se donne rendez-vous demain à Toulouse.