Carlos Tavares réfléchit à une Spring façon Stellantis
Rattachée au groupe Renault en 1999 par Louis Schweitzer, le patron du constructeur au losange de l'époque, la marque d'origine roumaine est une vraie success-story, qui suscite beaucoup de jalousie. Dernier exemple en date, Carlos Tavares, Directeur Général de Stellantis, qui réfléchit à importer des Citroën fabriquées en Inde afin de concurrencer la Spring de chez Dacia.
Depuis le début des années 2000, la Citroën C3 représente la citadine de la marque aux chevrons. Durant toute sa carrière, elle a toujours représenté l'un des modèles les plus vendus en France et cet engouement est également vrai dans les autres pays où elle est commercialisée que ce soit en Europe ou en Amérique du Sud par exemple. Fabriquée en France puis désormais en République Tchèque (usine de Trnava), la C3 connaît depuis l'an passé, un nouveau tournant dans son existence puisqu'il a été annoncé le 16 septembre dernier qu'une version spécifique de cette dernière allait être assemblée en Inde pour les pays émergents. Vendue depuis la mi-2022 en Inde et produite également au Brésil, cette C3 va prochainement être présentée dans une version 100% électrique, qui sera commercialisée au printemps 2023.
C'est justement en évoquant ce modèle et notamment sa possible arrivée Europe, que Carlos Tavares a indiqué : "la décision n'est pas prise. On verra s'il y a un modèle d'affaires pour l'exporter, en Asie du Sud-Est, et au-delà. » . « Au-delà », c'est en France, en Italie ou en Belgique, car le patron portugais a précisé dans la foulée qu'il s'agissait de « rendre les véhicules électriques accessibles à la classe moyenne européenne ».
Et justement quand on pense à rendre la voiture électrique moins onéreuse, impossible de ne pas évoquer la déferlante chinoise vue au dernier Mondial de Paris, mais surtout Dacia, qui possède avec sa Spring, le modèle électrique le moins cher du marché. Assemblée en Chine pour d'abord les marchés émergeants, la Spring avait finalement été importée en Europe et en France.
Connaissant le pragmatisme de Carlos Tavarès, il n'est pas impossible que cette ë-C3 indienne arrive chez nous, avec bien sûr quelques mises à jour nécessaires pour se conforter aux standards européens. Et tant pis, si cela vient à contredire, Vincent Cobée, le patron de Citroën, qui avait exclu que cette voiture puisse être un jour proposée aux clients français.
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