(MàJ) Carburants : des ruptures dans l'Ouest
Olivier Cottrel , mis à jour
La contestation des professionnels du BTP qui dure depuis jeudi commence à avoir des répercussions dans de nombreuses stations-service de l’Ouest. En cause, le mode d’action choisi : le blocage des accès aux dépôts pétroliers.
(Mise à jour)
Comme à chaque mouvement social, le blocage des raffineries et dépôts pétroliers fait l’actualité. Ce sont cette fois-ci les professionnels du BTP qui poursuivent ce lundi le mouvement de contestation entamé jeudi dernier. En bloquant une partie des dépôts de carburants de l’ouest de la France (Brest, Lorient, Le Mans, La Rochelle, etc.) ils protestent ainsi contre la fin de l’avantage fiscal sur le gazole non routier.
Conséquence de ce blocage partiel, de plus en plus de stations-service du grand ouest de la France se retrouvent en rupture de carburant. Particulièrement touchée, la Bretagne, avec plus de 500 stations en rupture de carburant , au moins partiellement (souvent en manque de gazole), commence à craindre de voir une vraie pénurie s’installer. Le phénomène qui s’étend jusqu’à la Charente-Maritime et la Vienne.
Comme souvent dans ce cas précis, la pénurie est également liée à l’afflux massif d’automobilistes craignant pour le remplissage de leur réservoir. Toujours est-il que pour ravitailler les véhicules des services d’urgence (pompiers, interventions d’urgence, services sanitaires et transports funéraires) le préfet du Finistère a pris des mesures et réquisitionné onze stations.
Si la panique n’est pas de rigueur, l’inquiétude commence toutefois à gagner ceux qui ont besoin de leur véhicule pour travailler au quotidien, et qui espèrent que la situation se décantera rapidement.
Vous pouvez suivre en temps réel la situation des stations-service sur le site et l'application mobile : penurie.mon-essence.fr
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération