Caradisiac à la Conférence de Presse de la FFM: La sécurité routière et le comportement du motard
Lors de sa conférence de presse, la FFM a décliné son point de vue sur la circulation routière alimenté par son Comité Transport et Sécurité Routière. Après l'éducation, la formation et une vision générale des infrastructures, elle s'est penchée sur la circulation au quotidien. Ainsi, celle entre les files, qui n'est pas définie dans le code de la route, mais largement pratiquée dans les grandes agglomérations. La fédé regrette donc qu'elle ne soit pas enseignée avec toutes les conséquences que cela entraîne, soit des automobilistes non préparés et des motocyclistes trop sûrs d'eux.
La FFM refuse cette politique de l'autruche et appelle à une pratique raisonnée et raisonnable, sachant qu'elle ne demande pas l'octroi d'un privilège mais une reconnaisance que le deux roues motorisé impose une nécessité physique se déclinant en équilibre, visibilité, vulnérabilité.
La vitesse quant à elle est considérée comme un facteur d'accroissement du risque et non la cause. Il est impératif de communiquer sur une vitesse adaptée en toutes circonstances et ne pas laisser croire que le respect d'une vitesse limitée met en sécurité. L'usager doit conduire de manière réfléchie et responsable.
Soucieuse de porter la bonne parole et de proposer des solutions pour rendre le discours compréhensible, la FFM communique grâce à des opérations telles que: « Ta ville n'est pas un circuit », « Portes ouvertes des circuits », soutenues par les Pouvoirs Publics partenaires. La réforme du permis devra comporter de véritables exercices de mise en situation et des scénarios liés à la vitesse.
Les feux de jour, quant à eux, sont toujours débattus. La position de la fédération est limpide: si des vies peuvent être protégées, elle y est favorable, mais encore faut-il le démontrer. Le principe ne doit pas se faire au détriment des usagers vulnérables, dont le deux roues motorisé. Des recherches devraient être conduites dans le domaine de la détectabilité. Il serait urgent de les faire aboutir pour mettre en place des solutions acceptables et pourquoi pas ne pas inviter au plus vite les constructeurs automobiles, camions et bus, à généraliser les « détecteurs en angle mort ».
Le contrôle technique, enfin, devrait être obligatoire après un accident et lors de tout changement de propriétaire. Sinon, il n'est pas démontré que le mauvais entretien soit un facteur majeur d'accident. En revanche, un domaine qui doit faire l'objet d'une attention particulière est celui de l'équipement personnel. Des incitations devraient exister au travers des pouvoirs publics et des compagnies d'assurance.
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