"Avec le Bigster on a injecté l’essentiel attendu, mais à la Dacia."
Pierre-Olivier Marie , mis à jour
L’INFO DU JOUR. Dacia est en pleine forme, et élargit sa gamme avec le Bigster un SUV familial qui suscite de très grandes ambitions. L’occasion pour Caradisiac d’échanger avec Olivier Mornet, directeur de Dacia en France, sur les ressorts du succès de la marque.
Allez hop, direction la concession Dacia de Saint Ouen l’Aumône (95). C’est ici que la marque a débuté hier lundi la Bigster experience, une tournée de 120 dates qui s’étendra de janvier à avril à travers son réseau de façon à permettre à ses clients de découvrir son grand SUV (4,57 m. de long) dans des conditions privilégiées. A bord de containers spécialement aménagés, les clients seront invités à découvrir un Bigster de gamme supérieure, en l’occurrence une finition Journey à motorisation hybride et couleur bleu indigo, dotée d’un toit ouvrant et d’accessoires tels que les seuils de porte rétroéclairés.
Une belle façon de signer la montée en gamme de Dacia, qui ne s’interdit pas de viser très haut avec ce modèle qui lui ouvre de nouveaux horizons. "On arrive avec le Bigster parce qu’on se sent légitimes, notre montée en qualité nous permet maintenant d’attaquer le marché du C-SUV", résume Olivier Mornet, directeur de Dacia France, présent lundi à la première date de la tournée.
"Beaucoup de gens veulent accéder à cette catégorie des SUV familiaux mais ont du mal en raison de l’inflation généralisée des tarifs. Nous arrivons avec un véhicule disponible sous les 25 000 € doté de tous les équipements attendus à ce niveau de gamme, donc forcément cela suscite de l’intérêt. On s’attend d’ailleurs à ce que les niveaux d’équipements de niveau 3 soient prépondérants." Il est ici question des finitions Extreme (voulue plus baroudeuse) ou Journey (plus chic), facturées à prix égal quelle que soit la motorisation, soit à partir de 28 300 € avec le moteur TCe 140. Un tarif il est vrai imbattable, si l’on songe que le premier prix du Renault Austral, exemple pas pris au hasard, s’établit à 36 600 € (!).
"Avec le Bigster on a injecté l’essentiel de ce qui est attendu sur le segment, mais à la Dacia. On a par exemple un seul moteur électrique pour le hayon au lieu de deux, pour gagner en kilos et en coût de revient. Même démarche avec le siège conducteur, où le réglage lombaire reste manuel", détaille Olivier Mornet. "Résultat, on arrive à un produit sensiblement mieux placé que la concurrence en matière de prix prestations puisqu’on démarre à 24 990 € et un hybride à 29 700 €. On a une offre qui est quand même très puissante et nos concessionnaires sont très confiants, ce qui est un bon signe." Et de poursuivre : "la renaulution a permis d’accélérer la transformation de la marque : on est à 14,6% du marché des particuliers, on est premiers sur plusieurs segments, nos modèles sont leaders dans leurs catégories à particulier, on a le vent en poupe et ça correspond à des attentes des clients qui ne veulent pas forcément de voitures arbre de Noël mais qui s’y retrouvent dans le choix de l’essentiel qu’on a fait chez Dacia avec une offre de prix qui est très bonne. On a d’ailleurs un taux de fidélité très bon, de l’ordre de 70%." Et quand on lui parle de concurrence interne potentielle entre le Duster et le Bigster, Olivier Mornet reste confiant : "Je préfère parler de complémentarité. La gamme est bien étagée. Il ne faut pas perdre de vue que 24 cm séparent le Duster du Bigster. Cela crée un écart de belle taille, on n’est pas à 6-7 cm de l’un à l’autre. Mais quoi qu’il en soit cela reste une Dacia, dans le même show-room. On a une gamme qui est courte, avec 5 modèles et des gammes sur 3 niveaux d’équipement. Le client arrive, il a un prix net, pas d’écart d’un concessionnaire à l’autre ou du digital au concessionnaire. Quand vous avez une gamme lisible et une offre commerciale lisible et stable, cela fait beaucoup. Les concessionnaires sont les premiers à dire que c’est simple de travailler avec Dacia. Le client le ressent et pense la même chose." On n’a donc pas fini d’entendre parler de Dacia en 2025, même s’il faudra maintenant attendre le mois de mars pour que les essayeurs de Caradisiac soient en mesure de vous donner leurs impressions de conduite (alerte spoiler: il n'y a pas trop d'inquiétude à avoir).
Photos (4)
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération