Avant/après : tout savoir sur le restylage de la Renault Clio 4
Julien Bertaux , mis à jour
La Renault Clio 4, apparue en octobre 2012, n’a pas eu de mal à faire oublier la précédente génération, sur le plan du style tout du moins. Un nouveau look tellement abouti que la version restylée n’a pas eu besoin de faire beaucoup d’efforts. Il est alors peu évident de faire la différence entre les deux mais Caradisiac vous en donne les détails.
Avec près de 2,5 millions d’exemplaires écoulés, la Renault Clio de troisième génération n’a eu aucun mal à trouver son public. Lui succéder était donc une tâche ardue, que le quatrième opus a parfaitement réussi avec plus de 4 millions d’unités produites. Cette réussite, elle la doit en partie à son style, dû à Laurens van den Acker. À noter que la variante break Estate bénéficiait également d’un traitement soigné avec, comme pour la berline, les poignées de porte arrière dissimulées dans le montant. Aucune version à trois portes n’existera.
À l’ouverture des commandes, l’offre se compose de deux blocs à essence (1.2 16V de 75 ch et TCe de 90 ch) et de deux moteurs diesel (dCi 75 et 90 ch). Quatre finitions sont alors proposées : Authentique, Expression, Business et Dynamique. En juin 2013, la Clio grimpe en puissance avec l’arrivée du TCe de 120 ch en finition GT, qui n’est associé qu’à la boîte à double embrayage EDC. Cette transmission devient également disponible sur le dCi 90 ch à partir de septembre 2013. Tout en haut du panier figure la Clio RS, avec son moteur turbo de 200 ch (220 ch en Trophy) uniquement associé à la boîte EDC. Enfin, côté carrosserie, le break fera son apparition en janvier 2013.
En septembre 2016, le restylage
Près de quatre ans après son lancement, la Clio a droit à une cure de jouvence. Cependant, les différences esthétiques sont mineures, seul un œil averti peut repérer cette phase 2. Les feux de jour à LED, dont le positionnement sur la calandre n’étant pas très heureux, migrent dans les optiques en prenant une forme de C. Cette disposition n’est possible qu’en haut de gamme (Intens et Initiale Paris) puisqu'associée à l’éclairage à LED. Dans le cas contraire, ils prennent place en bas du bouclier. Ce dernier est par ailleurs revu avec des formes plus nervurées, et accueille toujours des antibrouillards, mais plus petits. Les évolutions à l’arrière sont encore plus subtiles avec des feux en relief et à LED. Enfin, de nouvelles jantes apparaissent ainsi que trois nouvelles teintes (Blue Iron, Rouge Intens et Gris Titanium).
Critiquée à sa sortie pour sa qualité de finition moyenne, Renault fait des efforts pour cette deuxième phase. Ainsi, les aérateurs centraux sont revus, les selleries sont renouvelées et certains plastiques gagnent en qualité perçue, comme celui qui recouvre la planche de bord. En revanche, les couleurs gaies se font plus rares, rendant l’habitacle un peu austère.
Au chapitre mécanique, l’offre diesel profite désormais d’une mécanique plus costaude avec le 1.5 dCi de 110 ch. En essence, le client peut jouer du levier avec le bloc 1.2 TCe de 120 ch grâce à une boîte mécanique à six rapports.
Le restylage en images
Afin de visualiser les évolutions, voici les différences en images. Vous trouverez la « phase 1 » à gauche (en haut sur mobile) et la « phase 2 » à droite (en bas sur mobile).
Le restylage de la berline 5 portes
Le restylage de la version sportive RS
Le restylage du break Estate
Photos (11)
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