Avant/après : tout savoir sur le restylage de la Citroën C5 I
Lorsqu’elle est apparue en mars 2001, celle qui succède à la Xantia ne se fait pas remarquer pour son style. Ou plutôt si, mais de façon négative. Citroën rectifiera donc le tir en 2004 en offrant plus de personnalité à sa berline familiale.
Fin 2001, la Citroën Xantia, qui fut élue plus belle voiture de l’année 1993, tire sa révérence. Celle qui la remplace reprend une nomenclature déjà vue dans le passé pour se nommer C5. En plus de succéder à la Xantia, elle a aussi la lourde tâche de séduire les clients de la XM, dont la succession n’est pas prévue.
Dès sa présentation, la nouvelle Citroën ne séduit pas vraiment. Son design est jugé trop consensuel et mollasson, juste bon à attirer les conservateurs de la marque. C’est dommage, d’autant que l’auto est plutôt bien présentée, avance une très bonne habitabilité et profite toujours de la suspension hydraulique, gage de confort et de sécurité. La version break y ajoute un grand volume de coffre, cubant de 563 à 1 658 litres.
Sous le capot, on trouve des blocs à essence sans grand intérêt hormis le V6 fort de 210 ch. En revanche, tous les diesel HDi à injection directe dont les puissances varient de 90 à 136 ch se révèlent agréables, silencieux, sobres et assez performants dans l’ensemble. Lors de cette première partie de carrière, la C5 aura séduit environ 470 000 acheteurs, un score très honorable.
En octobre 2004, le restylage
Près de trois ans après sa sortie, la C5 a droit à une grosse mise à niveau. Elle est déjà d’ordre technique puisque le multiplexage est source de pépins. Elle vise ensuite à donner un style plus marqué, moins placide. La fine calandre intègre les deux chevrons, comme sur la C4 de l’époque, les optiques avant abandonnent la forme ovoïde et celles de l’arrière se divisent en deux parties et débordent largement sur le hayon. Ce dernier est ainsi redessiné, comme les boucliers qui, dans le même temps, allongent l’auto de 12 cm.
A l’intérieur, de nouveaux garnissages pour la sellerie, des joncs laqués sur la planche de bord et les contre-portes, et une façade de console centrale redessinée apportent de la modernité à l’habitacle. Côté mécanique, le 2.0 16V gagne le calage variable de la distribution avec un gain de puissance (de 137 à 143 ch). En diesel, le bloc 2.0 HDi (90 et 110 ch) laisse sa place à un moteur plus petit (1.6 l) de 110 ch.
La dotation en équipement devient aussi plus technologique avec l’alerte en cas de franchissement de fil (AFIL) via des vibrations dans le siège, les phares directionnels, le régulateur de vitesse de série sur Pack…
Le restylage en images
Afin de visualiser les évolutions, voici les différences en images. Vous trouverez la « phase 1 » à gauche (en haut sur mobile) et la « phase 2 » à droite (en bas sur mobile).
Le restylage de la berline
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