Notre collaborateur Mark Harris a eu l’opportunité de prendre le volant de la Tesla Model 3, le modèle qui va démocratiser l’accès à la gamme du constructeur de voitures électriques. Une exclusivité Caradisiac.
Après avoir parcouru plus de 700 km en une seule charge au volant d'une Tesla Model S 100D dans notre rubrique du « Périph' jusqu'à la panne », vous réclamiez à cor et à cri un essai en bonne et due forme de cette version dont l'autonomie officielle est aujourd'hui la plus grande offerte par un véhicule 100 % électrique. Le voici.
Après la Renault Zoé ZE40, meilleure vente de la catégorie en France et de loin, puis la Nissan Leaf dans le rôle de l'éternel Poulidor, nous continuons à descendre le classement pour trouver notre prochaine candidate à notre désormais célèbre test du périphérique. Sauf que sur la troisième place du podium au mois d'avril se trouve Tesla, qui fabrique sans aucun doute les voitures électriques les plus efficaces de la planète, en termes de performances comme d'autonomie. Et comme nous ne faisons pas dans la demi-mesure, notre choix s'est porté sur la Model S 100D, le chameau le plus sobre de la famille du constructeur américain.
La Tesla Model S est déjà une berline aux capacités extraordinaires cachées sous une apparence (presque) normale. Le Model X, sa version SUV basée sur la même plateforme, assume, lui, totalement sa différence, avec sa ligne de soucoupe volante, son pare-brise absolument immense et ses portes arrière dites « Falcon » s'ouvrant vers le ciel pour accueillir ses passagers. Nous nous sommes glissés dans la peau de Luke Skywalker pour en prendre les commandes.
À sa sortie en 2012, la Model S, premier modèle entièrement conçu par Tesla, partait avec un certain nombre de désavantages : un nom à l'époque encore peu connu, un gabarit imposant, une technologie à la fois 100 % électrique et novatrice et un tarif particulièrement élevé même en entrée de gamme. Et pourtant, son succès est spectaculaire et a détourné une nombreuse clientèle des voitures thermiques, à tel point qu'elle a droit aujourd'hui à un restylage bien mérité.
Parler de véhicule électrique revient souvent à débattre d'autre chose que d'automobile. Cette « révolution » pourtant aussi vieille que la première voiture doit nous sauver d'une mort certaine si l'on en croit les discours de certains prosélytes pas tous directeur marketing. Ce genre de laïus ne fait que creuser les divergences sans offrir de porte de sortie aux débatteurs alors qu'il ne suffit pour cela que d'une chose finalement assez simple : prendre le volant d'une Tesla Model S. Et pas forcément une P85D comme nous l'avons fait.
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