La semaine dernière, le parquet de Paris annonçait l'ouverture d'une enquête sur le constructeur Renault à la suite des constats faits depuis le dieselgate de Volkswagen sur les émissions polluantes. La marque française n'a pas tardé à réagir par un communiqué en niant toute présence de logiciel de trucage, et Carlos Ghosn, le patron de l'alliance Renault-Nissan, enfonce le clou : "non, Renault ne triche pas".
Volkswagen aurait-il dissipé l’écran de fumée cachant des connivences entre le pouvoir politique et les constructeurs automobiles carburant à la fraude sur les émissions polluantes ? Il faut dire que l’énormité de l’existence d’un logiciel truqueur rendant les moteurs diesels vertueux au regard d’une réglementation soucieuse de notre santé ne semble plus être une exception. Mais une règle chez des fabricants de voitures, qui, depuis, sont un à un montrés du doigt pour leurs faux résultats. De quoi se poser des questions.
Le groupe a livré plus de 3,18 millions de véhicules dans le monde en 2016, soit une progression en un an de 13,3 %. Renault profite à plein du renouvellement rapide de sa gamme en Europe et du lancement de véhicules adaptés aux pays émergents, comme la Kwid en Inde.
Début février, les Invalides accueilleront à nouveau les plus belles études de style à quatre roues. Une vingtaine de prototypes récents sont annoncés. Il y aura même une première européenne.
Les électriques représentent encore une goutte d'eau dans l'océan du marché français. Mais les immatriculations ont enfin franchi un cap symbolique.
La ministre de l'Environnement a réagi à l'ouverture d'une information judiciaire visant le Losange. Elle déclare n'avoir aucune raison de penser que Renault a triché comme Volkswagen. Et annonce que d'autres constructeurs pourraient être visés par une enquête.
Une coréenne qui a fait sensation, une envolée des prix dans les stations ou encore les conséquences du Dieselgate pour Volkswagen, Fiat et Renault : voici ce que nous avons retenu de la semaine automobile.
Renault prend le même chemin que Volkswagen. Non, cette fois, il n’y a aucune allusion perfide à un « dieselgate » qui enfume de plus en plus les constructeurs automobiles. Fiat Chrysler y compris. Il s’agit ici plutôt d’un chemin pris selon un mode dit du « ride sharing ». Un terme générique rassemblant ces nouvelles technologies de transport mises à jour par des startups actuellement rachetées à tour de bras par des constructeurs automobiles bousculés dans leur cœur de métier. Ainsi, Volkswagen a déjà le géant du taxi Gett dans sa nébuleuse. Renault aura Karhoo.
Largement ciblé par les tests menés par la commission Royal, Renault avait depuis expliqué que tout était mis en oeuvre pour mettre à jour les motorisations diesels de la marque, dont les écarts d'émissions polluantes entre tests en laboratoire et conditions réelles étaient importants. Aujourd'hui, le parquet de Paris annonce l'ouverture d'une enquête officielle sur le constructeur.
Surprise en ce début d'année chez Renault qui est présent au salon de Bruxelles avec une nouveauté pas forcément attendue du côté de l'électrique. La marque au losange a en effet décidé d'ajouter un nouveau modèle électrique à son catalogue, mais ce n'est pas celui que l'on pourrait imaginer. Bienvenu au Master Z.E. En plus de cela, Renault ajoute une nouvelle version du Kangoo Z.E qui gagne 100 km d'autonomie.
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