Aprilia - Interview exclusive Alain Roger: "Notre projet RSV4 est ambitieux"
En plein lancement d'une nouvelle RSV4 qui vous promet une jolie surprise sur la toile à condition d'être parmi les dix premiers à vous l'arracher sur son site à partir du 28 février prochain, l'homme de la communication gauloise de la firme de Noale a bien voulu faire un point de situation pour les lecteurs de Caradisiac Moto sur la nouvelle sportive d'Aprilia. Ses objectifs pour le mondial Superbike, son articulation avec la démarche Superstock, mais aussi et surtout pourquoi, finalement, on ne la verra ni au Mans ni au Bol cette année, voilà les thèmes abordés avec un Alain Roger tout heureux de la prochaine arrivée de la belle RSV dans les concessions:
Alain Roger, lancer une si belle machine à 19 990 euros en ces temps de crise, n'est-ce pas difficile ?
La crise est là bien sûr mais les échos qui nous viennent d'Italie à ce propos sont extrêmement positifs. C'est paradoxal mais la demande est là et nous pouvons être optimistes.
La RSV4 est totalement associée avec son engagement en Superbike. D'ailleurs votre opération sur le net est en corrélation avec le lancement de la saison du mondial. Quels sont vos objectifs sportifs cette année dans cette catégorie ?
Nous envisageons ce challenge avec une grande humilité. C'est une place finale parmi les dix premiers que nous visons. Notre moto est sophistiquée, nous partons d'une page blanche et nous gérons tout, y compris l'électronique. C'est une centrale électronique inédite Aprilia qui sera employée. Contrairement à nos concurrents qui utilisent des produits Magneti Marelli ou Dell'Orto. Il nous faut encore optimiser cet aspect. Notre projet est techniquement plus ambitieux que la concurrence.
Vous pensez à BMW ?
Courir avec un quatre cylindres en ligne classique vous autorise à progresser plus vite. Leur châssis est aussi assez conventionnel. Au début, ils seront devant nous, et ce sera normal au regard de leur démarche technique.
Le Superstock servira-t-il de laboratoire au Superbike ?
Notre engagement en 1000 Superstock, avec une équipe éprouvée comme le JiR, peut effectivement aider, mais je crois plutôt que c'est le Superstock qui profitera du Superbike. Entre les deux disciplines, il y aura de toute façon des transferts de développement, d'idées, d'expérience, des constats faits en commun. Nous aurons toujours notre équipe test avec Hofmann.
Où en êtes-vous avec votre projet Endurance ?
Nous avions sérieusement envisagé de faire les 24h00 et le Bol avec une RSV4 Stock. Mais la moto ne sera sur le marché qu'en Avril ce qui fait un peu juste. Ensuite, la crise n'aide pas et il faut hiérarchiser les démarches. En ce sens, le Superbike est la priorité absolue. En 2010, en revanche, nous ferons les deux épreuves françaises.
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