Sur les 12 millions de contraventions dressées en 2010 devant donner lieu à un retrait de point(s), seules 6,5 millions ont bien été suivies d'effet, pointe un rapport interne au ministère de l'Intérieur daté de 2012, mais resté confidentiel jusque-là. Autrement dit, les « retraits de points concernent 54 % des infractions constatées », seulement. Comme ce sont les radars automatiques qui ont repéré la plus grosse majorité de ces infractions (plus de 75 %), il est assez simple d'en conclure que ce système est loin d'être infaillible, ni aussi équitable que revendiqué. Un bilan connu depuis bien des années cependant, ce qui n'a pas empêché les politiques successives de mettre le paquet dessus. 111 nouveaux radars double-sens rentreront d'ailleurs en service à partir de ce lundi.
Nous vous en parlions déjà sur Caradisiac : depuis le 4 juillet dernier, un décret prévoit une amende forfaitaire encore plus salée pour les stationnements « très » gênants. Exit le PV à 35 euros ! Désormais, se garer sans scrupule peut vous coûter 135 euros, à savoir 100 euros de plus qu'auparavant.
Sur le segment très concurrentiel des SUV compacts, la sécurité fait partie des arguments de vente les plus importants. Un domaine dans lequel le nouveau Mazda CX-3 n’est pas si performant, puisqu'il ne récolte que 4 étoiles alors que la majorité de ses concurrents en obtient cinq.
Quelques semaines après l’annonce faite par la Chancellerie d’une intention de ranger parmi les contraventions les défauts de permis de conduire et d’assurance, cela sonne comme un rappel au règlement. Soit on choisit de décongestionner les tribunaux, soit on se mobilise pour la cause de la sécurité routière. C’est cette dernière option qui est ici privilégiée, avec cette initiative d’une Inspection générale de l’administration qui a décidé de donner les moyens aux forces de l’ordre de partir à la chasse aux véhicules circulant sans assurance. Qui seraient peut-être bien plus nombreux que ce que l’on croit.
Sale temps pour les professions dites réglementées. L’époque est ainsi et s’affirme comme celle des chamboulements. Dans l’univers du transport de la personne, Uber a redéfini les codes et s’impose comme une puissance incontournable face aux acteurs que l’on qualifie à présent de traditionnels. Dans le domaine de la formation du permis de conduire, le vent du changement s’est aussi mis à souffler avec la start-up Ornikar qui pourrait bien balayer les auto-écoles connues jusque-là.
La lutte contre l’insécurité routière, le combat contre la mortalité sur nos axes par le moyen de l’arme de destruction massive des permis de conduire ont besoin de symboles forts. Car il faut légitimer l’action, celle-là même que les indicateurs ont tendance à démontrer qu’elle fait passer à la trappe et au tiroir-caisse d’abord l’immense majorité des usagers de la route qui ne dépasse pas la vitesse autorisée de plus de 10 km/h. Mais ils sont aussi de bons contribuables honnêtes et faciles à retrouver. Comme Christophe Dechavanne d’ailleurs qui, cependant, est un personnage médiatique qui a eu le pied très lourd sur l’A71. Le voilà cloué au pilori.
Transformer le délit de conduite sans permis en une simple contravention est un sujet sensible, et pour l'heure, surtout mal compris. A première vue, le signal envoyé est en effet celui d'alléger les sanctions pour les auteurs d'une infraction grave. Rien n'est toutefois décidé. Il semblerait que le gouvernement ne soutienne que du bout des lèvres cette disposition. Cette proposition a en tout cas le mérite de dévoiler, au moins en partie, les sanctions réellement infligées en pareils cas. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elles sont aléatoires et grandement moins sévères que l'on ne pourrait le croire ! Caradisiac lève le voile sur ce contentieux finalement peu connu.
Obligatoires depuis cinq ans pour les transports d'enfants, les éthylotests antidémarrage (EAD) vont désormais être obligatoires pour tous les bus et autocars, peu importe la catégorie. L'automobile, en revanche, ne semble toujours pas être concernée par cette mesure alors que l'alcool reste la première cause de décès sur la route, loin devant les excès de vitesse.
L’initiative a été mise en exergue par un maire de Valence dans la Drôme et depuis, elle est devenue comme le cheval de bataille d’une ministre de l’Ecologie qui pourrait bien faire une pierre deux coups : réconcilier les verts avec un gouvernement qui retrouverait aussi un peu de sympathie auprès d’un courant de la sécurité routière obnubilé par la baisse de la vitesse autorisée sur les axes routiers. Voici le sujet dont les automobilistes et autres usagers n’ont pas fini d’entendre parler : la vitesse de circulation sur les portions d'autoroutes traversant les villes réduite à 90 km/h.
C’est un projet qui a certainement ses justifications comptables et administratives mais qui tombe mal politiquement parlant. Au moment où le gouvernement est malmené sur le terrain d’une sécurité routière que les détracteurs affirment qu’elle est n’est plus une priorité, on apprend qu’un pan de cette mission risque de tomber. Ainsi, « Bison Futé », l’indien qui nous informe sur le trafic routier, et participe ainsi à sa sécurité, risque de ne pas fêter ses 40 ans. Il est en effet promis au sacrifice sur l’autel du progrès et d’une modernisation de l’action publique qui poursuit l’œuvre de la révision générale des politiques publiques.
Rechercher par sous-rubrique dans Pratique