Si la première manche de Phillip Island a été marquée par de rudes batailles entre les prétendants au championnat, la seconde s'est caractérisée par une impitoyable sélection naturelle de ces derniers. Et c'est de nouveau Bayliss, parti en tête, qui a tiré les marrons du feu en signant un retentissant « double win », le premier enregistré cette saison.
La première course Superbike de Phillip Island a été riche en sensations. Il ne fallait pas louper son départ pour espérer faire un bon résultat, sauf à se retrouver aux prises avec une meute d'enragés prête à tout pour se porter aux avants postes.
En début de semaine nous vous informions de la chute de Tanel Leok à Valence, à la réception d'une table, le pilote Kawasaki a été relevé avec une fêlure à l'omoplate. Très vite rentré chez lui en Belgique, Leok est allé voir son médecin qui lui a confirmé une fêlure à l'omoplate.
Grâce au quatorzième chrono décroché par David Checa dans la dernière qualif, le courageux team GMT 94 a gagné son billet pour la prestigieuse Superpole. Le premier de la saison, dès le deuxième rendez vous avec une R. 1 qui est encore loin de ce qu'elle devrait être une fois revenue sur le Vieux Continent.
La performance de Troy Bayliss a été impressionnante. Il a été le seul à descendre sous la barre des 1'32 pour mieux oublier son dauphin, le pourtant capé compatriote Corser, relégué au-delà de la demi seconde. Et pourtant, tout ça tient à peu de chose.
Les Yamaha officielles ont une fois de plus démontré leur vélocité lors de la phase des essais. Aux avants postes depuis l'entame du meeting, il a fallu un Bayliss en état de grâce et quelques retards dans la mise au point qui n'ont pas permis à Corser de monter ses gommes de qualif avant la Superspole, pour que la première place de la grille échappe à la R.
Voilà une bonne nouvelle, le Team Bud Racing vient de prendre dans sa structure une jeune et belle pilote Néo-Zélandaise de 18 ans, Nikki Scott, pour participer à la coupe du monde féminine sur une 250 KXF. Pour son ancien Manager, c'est une très bonne opportunités qui récompense son travail.
Si les cinquième et huitième chronos ne sont pas des performances mauvaises en soi, loin s'en faut, elles sont néanmoins le minimum syndical pour qui veut être candidat pour le titre suprême. Ce qui est le cas déclaré de Fonsi Nieto, dernier vainqueur en date, lors de la deuxième manche qatarie la semaine dernière, et l'ambition encore enfouie de Max Neukirchner.
Pierre Alexandre Renet s'est blessé à Bercy en novembre dernier, le pilote a frappé de face les protections et s'est fracturé une jambe dans son guidon. Après la pose d'une place, du repos, la rééducation a commencé rapidement.
Cette première ligne compte beaucoup pour un team Ten Kate titré l'an passé avec Toseland et porteur les couleurs de l'annonceur titre de la discipline. Immanquablement, la structure batave se doit d'honorer son standing à chaque sortie.
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