Trop proches, Seat, Volkswagen et Skoda ? C'est en tout cas ce qui ressort des échanges actuels entre les membres de la direction du groupe Volkswagen, certains étant agacés par les avantages des autres. Le grand patron tient déjà à mettre un terme aux tensions en diversifiant les trois marques généralistes, qui pourraient du coup occuper des terrains différents.
Nous apprenions ce matin l'apparition d'une nouvelle taxe pour les véhicules d'occasion de plus de 10 chevaux fiscaux. Les plus taxés seraient ceux qui dépasseraient les 36 CV, et ils sont légion dans le monde de la collection. La fédération française des véhicules d'époque demande d'exclure les voitures de collection de ce système de taxe.
La vignette fiscale était devenue le vague souvenir d’un temps que l’on pensait révolu. Revenue dans le langage et le quotidien, elle avait pris forme d’un discriminant entre véhicules plus ou moins polluants. Mais voilà que sa vocation fiscale première revient au goût du jour. Le projet de loi de finance déposé et adopté en Commission annonce ainsi une surtaxe à l’immatriculation pour les voitures de 36 CV et plus en 2018. Une contribution qui touchera aussi les véhicules d’occasion.
Citroën annonce avoir déjà enregistré 6 000 commandes en France, alors que le véhicule est arrivé dans les concessions il y a quelques semaines seulement. La version haut de gamme est plébiscitée, la carrosserie bicolore l'est moins.
Exclusif. Les contraventions pour non désignation d'un conducteur (NDC) envoyées systématiquement aux entreprises, quand leurs patrons paient spontanément les amendes - soit sans désigner un tiers - après que des véhicules de leur flotte se sont fait flasher, pourraient représenter une sacrée manne. Si l'on s'en tient aux statistiques officielles de ces dernières années, les contraventions qui impliquent des véhicules de société pour lesquels il n'y a pas de retrait de point(s) représentent environ 12 % de l'ensemble des PV radars, soit un peu moins de 2 millions en 2016… Or, les amendes pour NDC s'élèvent pour rappel à 450 euros au minimum. C'est donc plus de 866 millions d'euros qu'elles seraient susceptibles de rapporter à l'État !
La vie de groupe a des avantages mais aussi ses inconvénients. Surtout lorsque l’un des membres semble plus profiter du système que les autres tout en privilégiant d’abord ses origines plutôt que sa nouvelle identité. C’est le cas actuel de Skoda qui est carrément la deuxième marque la plus rentable de Volkswagen. Elle bénéficie de la technologie des Allemands mais produit avant tout en République tchèque, un fonctionnement qui lui permet de revendiquer un joli chiffre d’affaires. Et ça agace en Allemagne.
Décidément, PSA a le vent en poupe en ce moment. Dernière bonne nouvelle en date, le groupe est classé leader des entreprises automobiles dans le domaine de la responsabilité sociétale et environnementale par plusieurs agences de notation. Et ça, ça plaît beaucoup aux investisseurs...
Relégué depuis fin 2016 à un poste de conseiller au sein de l'alliance Renault-Nissan, Alain Raposo, ancien patron des moteurs et boîtes Renault-Nissan vient d'être recruté par PSA pour son expertise dans les motorisations électriques. Le groupe français espère profiter de son expérience dans le domaine.
En 2004, Renault a osé proposer une voiture low-cost, la Dacia Logan. C'était le début d'une aventure pleine de réussite, que l'on résume en cinq chiffres clés.
Depuis que les primes à la casse sont apparues, c’est toujours la même désolation que constatent les amoureux de l’automobile. Un genre humain qui voit la voiture comme autre chose qu’un outil polluant qui peut aussi se transformer en vache à lait une fois lancée sur une route, où elle est chassée pour en tirer des PV. Ces gens-là considèrent en effet l’automobile comme un concentré d’émotions symbole d’une époque qu’il faut préserver. Mais ces gardiens vont encore hurler lorsque la prime Hulot va s’appliquer. Et envoyer, par la même occasion, une gamme à la casse, de fait promise à l’oubli.
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