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Achat d'occasion : faut-il avoir peur des "plus de 200 000 km" ?

Dans Guide fiabilité / Actu occasion

Manuel Cailliot

Pour beaucoup d'automobilistes, la barre des "200 000 km" représente un cap psychologique important. Et un chiffre synonyme de voiture qui part en ruine. Mais voilà, pour certaines, ce n'est pas du tout le cas ! Alors, faut-il craindre les occasions de plus de 200 000 km ? Caradisiac fait le point.

Achat d'occasion : faut-il avoir peur des "plus de 200 000 km" ?

Un kilomètre en caisse, ça use, ça s'use ! Un kilomètre en caisse, ça use toutes les pièces !
Eh oui ! C'est évident et on enfonce ici des portes ouvertes. Mais il faut savoir aussi que selon les autos, ça s'use vite... ou lentement ! Et si l'on n'en est plus aux balbutiements de l'automobile, où il fallait faire la vidange après chaque trajet et où un moteur était "mort" à 10 000 km (on exagère... Mais c'est l'idée), le cap des 200 000 km est devenu un jalon important de la vie d'une auto.

Pourtant, depuis maintenant des dizaines d'années, les voitures peuvent parcourir des centaines de milliers de kilomètres sans encombre. Et les exemples de modèles ayant dépassé le million de kilomètres ne sont plus si rares.

Pourtant, dans l'inconscient collectif, se porter acquéreur d'une occasion qui a parcouru plus de 200 000 km, c'est risqué. Risqué comme rappeler son ex après avoir bu un coup de trop, ou parier sa maison qu'on peut tenir 1 minute face à Francis Ngannou...

 

Que faut-il donc en penser ? Caradisiac liste ici les arguments principaux dans les deux camps : celui du "il faut avoir peur" et celui du "il ne faut pas avoir peur"...

 

Pourquoi il faut avoir peur

Une fiabilité en baisse avec le temps, et un entretien nécessaire

Achat d'occasion : faut-il avoir peur des "plus de 200 000 km" ?

Nul besoin de sortir de Saint-Cyr pour savoir que plus le kilomètrage augmente, plus le risque d'être confronté à une défaillance mécanique est fort. Certes les moteurs ont aujourd'hui une longévité accrue (qui repart à la baisse avec les nouvelles technologies toutefois), et tous sont capables, bien entretenus, de parcourir largement plus de 200 000 km. Mais les pièces d'usure portent bien leur nom. Avec le temps et les kilomètres, l'échéance pour les remplacer (courroie de distribution, alternateur, compresseur de climatisation, embrayage, freins, amortisseurs, échappement, roulements, filtre à particules éventuellement) ne fait que se rapprocher. Et au-delà de 200 000 km, si cela n'a jamais été fait, le risque de devoir mettre la main au portefeuille se rapproche de 100 %.

Or, certains remplacements peuvent être très coûteux. Un compresseur de clim, c'est minimum 700 €, voire plus de 1 000 € pour une allemande premium. Un embrayage tourne autour des mêmes coûts. Une distribution itou... Du coup, le bénéfice financier à avoir acquis une auto de plus de 200 000 km est réduit à néant.

L'astuce Caradisiac pour contrer le risque :

Il faut bien étudier les factures et poser des questions au vendeur. Quels sont les opérations et remplacements déjà effectués ? Quels sont ceux qui ne l'ont pas été et qui risquent d'arriver ? Ensuite, se tourner vers un modèle dont de nombreuses pièces d'usure ont déjà été remplacées est LE bon plan typique. Elle sera certainement (un peu) plus chère, mais préserve une belle tranquillité pendant plus longtemps.

 

Des petits moteurs downsizés à la fiabilité à long terme encore mal évaluée

La fiabilité des moteurs modernes a atteint son apogée avec les blocs de cylindrée confortable, atmosphériques, et aux périphériques surdimensionnés. Typiquement les diesels d'avant 2000, les essences depuis les années 90, en schématisant. Or, la chasse au moindre gramme de CO2, la course à la baisse de consommation, tout en s'adaptant aux cycles d'homologation fantaisistes type NEDC (New European Driving Cycle), a conduit à une baisse spectaculaire des cylindrées, accompagnée de l'apparition et de la généralisation des turbocompresseurs et de l'injection directe. On est passé de moteur diesels atmosphériques de 2.0 et 70 ch, à des 2.0 de 110 à 170 voire 190 ch, ou à des 1.5 de 130 ch. Les essence sont passés de blocs 4 cylindres 2.0 de 110 ch, à des 3 cylindres 1.0 ou 1.2 de 110, 130 ou même 155 ch.

Les récents 3 cylindres 1.0 ou 1.2 ne cassent pas comme du verre, contrairement à ce qu'on aurait pu penser, mais le recul est encore faible, et aucun n'affiche encore des kilométrages de 300 ou 400 000 km, comme certains moteurs moins modernes.
Les récents 3 cylindres 1.0 ou 1.2 ne cassent pas comme du verre, contrairement à ce qu'on aurait pu penser, mais le recul est encore faible, et aucun n'affiche encore des kilométrages de 300 ou 400 000 km, comme certains moteurs moins modernes.

Il faut leur rendre ce qui leur appartient : on craignait à leur apparition une très nette baisse de la fiabilité. Elle n'a pas eu lieu. Il y a bien sûr les cas particuliers des 1.2 TCe Renault ou 1.2 Puretech Stellantis (ex-PSA), qui connaissent des soucis, surtout de distribution ou de consommation d'huile. Mais les blocs en eux-même ne tiennent pas trop mal. Et d'autres constructeurs ne connaissent pas de soucis sur leurs petits moteurs downsizés (VW, les japonais, les coréens, etc.). On ne peut affirmer avec des milliers de preuves que ces petits moteurs peuvent sans soucis afficher les 500 000 km comme avant. Mais ils tiennent sans encombre plus de 150 000 ou 200 000 km, contrairement à ce que prédisaient les plus pessimistes, mais rares sont ceux à déjà afficher plus de 300 000 km. A suivre donc.

Et de façon générale, plus la puissance spécifique d'un moteur est élevée (en chevaux par litre), plus la fiabilité est difficile à maîtriser. Mais le kilométrage moyen des Français étant de moins de 10 000 km par an en essence, et à peine plus de 12 000 km en diesel, cela laisse entre 16 et 20 ans de roulage minimum.

L'astuce Caradisiac pour contrer le risque :

Vous pouvez déjà vous tourner vers des marques qui n'ont pas cédé aux sirènes du downsizing, comme Mazda par exemple, ou le groupe Volkswagen, qui remonte actuellement les cylindrées de certains de ses moteurs (1.5 au lieu de 1.4 pour le TSI 4 cylindres). Et privilégier celles dont la réputation de fiabilité est avérée (Honda, Toyota, Mazda, Suzuki, les marques coréennes, et même Renault, Fiat ou Opel qui depuis 2005/2006, ont fait de gros progrès), tout en restant prudent. On peut aussi se diriger vers des moteurs qui sont en fin de carrière, et qui ont donc été fiabilisés.

 

Des frais inévitables

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Ce point rejoint le premier. Pour faire court, il ne faut pas imaginer qu'acquérir une occasion de plus de 200 000 km vous laissera longtemps sans aucun frais. Si rien n'a été remplacé, ou si seulement quelques échanges de pièces ont été effectués, il y a fort à parier que des frais seront nécessaires, à court ou moyen terme. 

En effet, les 200 000 km sont un kilométrage charnière. De nombreuses pièces sont dimensionnées pour durer à peu près ce kilométrage : turbo, injecteurs, amortisseurs (pour les plus costauds), échappement, catalyseur, FAP, etc. Et en général, les frais arrivent donc en cascade. D'où l'importance de se diriger vers les occasions qui ont déjà subi des mises à niveau.

L'astuce Caradisiac pour contrer le risque :

Il faut se diriger vers des modèles qui ont déjà subi des remplacements de pièces. Mais aussi, il ne faut pas hésiter à négocier le prix d'une voiture sur laquelle rien n'a encore été fait. Ou a contrario, négocier avec le vendeur que certaines opérations soient réalisées à ses frais avant l'achat (distribution, freinage, échappement, etc.). Si tout le monde est raisonnable, on peut le plus souvent s'entendre.

 

Des restrictions de circulation de plus en plus drastiques

Achat d'occasion : faut-il avoir peur des "plus de 200 000 km" ?

Les politiques environnementales étant ce qu'elles sont, il va devenir de plus en plus difficile de rouler avec une voiture "ancienne", surtout dans les grandes agglomérations, qui mettent en place des zones de circulation réglementées (ZCR), ou des interdictions pures et simples (sur la base de la vignette Crit'Air par exemple). Déjà dans Paris, les vignettes Crit'Air 5 et 4 sont interdites en semaine. La voiture est d'avant 2006 et diesel, ce sera niet, essence d'avant 97, niet aussi. Et cela va se durcir avec le temps, même si les agglomérations reviennent en arrière, et que globalement, seules Paris et Lyon vont vraiement être sévères.

Or acquérir une voiture de plus de 200 000 km, si l'on se réfère aux kilométrages moyens, cela veut dire en moyenne une essence de 18/20 ans, et un diesel de 14/16 ans. Donc ça coince, pour qui se rend régulièrement dans les zones à restrictions de circulation.

L'astuce Caradisiac pour contrer le risque :

N'hésitez pas à acheter des voitures qui ont parcouru beaucoup de kilomètres en peu de temps. D'une part, cela permet d'avoir une vignette Crit'Air qui permet de circuler partout. D'autre part, l'usure de ces autos sera moindre. Un gros kilométrage parcouru en peu de temps est le plus souvent synonyme de parcours autoroutiers. Et ces derniers sont ceux qui usent le moins la mécanique (allure constante, température de fonctionnement optimale. Ces autos sont souvent un peu plus chères que les autres car elles sont moins âgées, mais elles entraîneront aussi moins de frais (voir point ci-dessus) car les longs parcours économisent les organes périphériques.

 

Une sécurité passive "d'époque"

Les constructeurs ont commencé à se pencher sérieusement sur la sécurité passive de leurs voitures depuis une vingtaine d'années. Les airbags se généralisent depuis les années 2000, l'ABS aussi, quant au contrôle de trajectoire, il était rare avant 2005, et obligatoire seulement depuis 2014 sur tous les véhicules neufs (2011 pour les nouvelles homologations). Toujours en se référant aux kilométrages moyens, les "plus de 200 000 km" sont donc souvent dotées d'une sécurité passive moins pointue. Cela peut en rebuter certains.

L'astuce Caradisiac pour contrer le risque :

Il faut, si vous souhaitez les équipements les plus modernes, même pour une voiture âgée et kilométrée, vous tourner soit vers des modèles premiums de l'époque, qui ont bénéficié des systèmes de sécurité avant les marques généralistes, soit opter pour les finitions les plus haut de gamme, qui intégraient les meilleurs équipements de sécurité passive et active en série, ou choisir des occasions qui ont bénéficié de "l'option". Ou comme vu par ailleurs, choisir des autos plus récentes mais qui ont parcouru beaucoup de kilomètres par an.

 

Pourquoi il ne faut pas avoir peur

Une perte financière limitée

Acquérir une auto qui affiche plus de 200 000 km, c'est aussi signer un chèque, le plus souvent, de petit montant. Les années ont passé, la décote est énorme, même si récemment les prix ont tous augmenté. En général, une voiture qui a atteint ce kilométrage, et sauf exception pour des modèles premium ou à la très forte cote d'amour (et on met de côté le phénomène "youngtimer"), ne vaut plus qu'entre 15 et 20 % de sa valeur neuve, si ce n'est moins. Du coup, même si de gros soucis survenaient, et que vous décidiez de ne pas réparer, la perte financière serait très limitée. À titre d'exemple, une auto généraliste neuve perdait environ 25 % de sa valeur la première année (plutôt moins de 20 % en ce moment). Soit, pour une voiture à 30 000 €, l'équivalent de 7 500 €. Cette même auto, acquise après 200 000 km et 15 à 20 ans, ne vaudra plus que 3 000/4 000 € environ (toujours en schématisant). Devoir la "bazarder" pour une casse de moteur ou des frais trop importants ne vous coûterait "que" 3 000/4 000 €. Et le seul risque que vous prenez, c'est que... ça n'arrive pas, et que vous parcouriez encore des dizaines de milliers de kilomètres sans encombre.

Des pièces déjà remplacées

Achat d'occasion : faut-il avoir peur des "plus de 200 000 km" ?

Beaucoup de voitures qui affichent ce kilométrage ont en fait déjà bénéficié du remplacement d'organes périphériques ou de pièces d'usure. En effet, comme nous l'avons dit, les 200 000 km sont un kilométrage charnière. Entre 180 000 et 220 000 km, on assiste le plus souvent à de nombreux remplacements. À vous de choisir le modèle qui aura été le mieux suivi et qui repartira mécanique vaillante pour 200 000 nouveaux kilomètres sans frais à effectuer autre que l'entretien courant. Soyez toutefois particulièrement attentifs à l'éventuelle courroie de distribution. Il faut qu'elle ait été remplacée à échéance. Le mieux étant qu'elle ait été remplacée il y a peu (ou pour la vente, ce que font de nombreux professionnels).

Des championnes de la longévité

Les Mercedes 190 essence ou diesel peuvent afficher facilement plus de 500 000 km ! Et ce ne sont pas les seules...
Les Mercedes 190 essence ou diesel peuvent afficher facilement plus de 500 000 km ! Et ce ne sont pas les seules...

Pour certains modèles, on pense à de nombreuses japonaises essence, des suédoises essence comme diesels ou même d'excellents modèles diesels français comme les premiers 2.0 HDI 90 et 110, ou les 2.0 dCi Renault 150 ou 175 ch (et bien d'autres !), la barre des 200 000 km n'est absolument pas un souci. Et les exemplaires bien entretenus dépassant les 300 000 km, 400 000 km voire 500 000 km ne sont pas rares. C'est également le cas avec de nombreux modèles Mercedes, BMW 6 cylindres essence en ligne. Mais aussi, avec des modèles hybrides comme la Toyota Prius 2 et 3, l'Auris hybride ou de façon générale toutes les Lexus.

Par ailleurs, les modèles dotés de gros moteurs, comme des 6 cylindres en ligne, des V6, V8, V12, en essence comme en diesel, sont en général des champions de la longévité. Une BMW Série 3 330i de 200 000 km sort à peine de rodage ! 

Si vous voulez vous faire une idée des kilométrages atteignables par le modèle que vous convoitez, vous pouvez par exemple faire une recherche sur La Centrale ou le bon coin, en filtrant par marque modèle, puis en affichant les résultats par kilométrage décroissant. Vous serez parfois surpris des résultats et des "scores" kilométriques des modèles mis en vente...

Des frais d'entretien et de réparation plus faibles

Les voitures modernes incorporent des technologies de pointe coûteuses. Elles sont plus connectées aussi. Et fatalement, plus chères à entretenir et réparer. Quand elles sont réparables ! Car de plus en plus, on remplace les éléments en bloc plutôt qu'on ne les répare. 

Acheter une voiture plus ancienne, c'est au contraire s'assurer de rouler dans une voiture dont les coûts d'entretien et de réparation seront plus modérés. Pièces de freinage moins grosses, pas de turbo, pas de FAP (filtre à particules), pas de système de dépollution compliqué et cher à maintenir, pas de boîtiers électroniques en surnombre, des injecteurs classiques, pas de système multimédia qui bugue... De quoi alléger les éventuelles factures. Et aussi avoir la possibilité de faire réaliser l'entretien par n'importe quel garage ou centre-auto, à moindre coût, et sans difficultés techniques. Les pièces d'usure, et même les périphériques importants ou les pièces de carrosserie sont aussi bien moins chères. Il y a par exemple 115 % de différence de prix entre un silencieux d'échappement de Citroën Saxo, et celui d'une Citroën C3 de dernière génération ! A l'avantage de la Saxo évidemment...

Des modèles fiabilisés

Aujourd'hui, une Peugeot 307 restylée, pourtant de mauvaise réputation, est fiabilisée et devient recommandable pour pas cher.
Aujourd'hui, une Peugeot 307 restylée, pourtant de mauvaise réputation, est fiabilisée et devient recommandable pour pas cher.

En se portant acquéreur d'une voiture de plus de 200 000 km, c'est aussi l'assurance de se trouver face à un modèle "fiabilisé". En effet, certains véhicules ont pu connaître une carrière chaotique à ce niveau (on peut citer la Renault Laguna 2 phase 1, la Peugeot 307, la Golf 4, les Mercedes de 2000 à 2005, et plus globalement tous ceux qui ont connu des soucis électroniques entre 1998 et 2005, à la grande époque du développement du multiplexage).

L'avantage, c'est qu'avec le temps et les kilomètres, tous les soucis qui étaient censés arriver, sont arrivés ! Et ils auront été résolus par les propriétaires précédents. Du coup les pièces montées, revues et corrigées, réservent ensuite bien plus de quiétude. Les turbos, émetteurs-récepteurs d'embrayage, boîte de vitesses, carte de démarrage des Laguna 2 d'aujourd'hui ne posent plus de souci. Les volants moteurs bi-masse des 307 2.0 HDI 110 ne posent plus aujourd'hui souci ou ont été remplacés par des simple masse fiables. Les soucis électroniques ont été éradiqués par des mises à jour de plus en plus efficaces. On peut multiplier les exemples.

Du coup, pour certains modèles, il est presque plus sûr d'acheter un modèle qui a parcouru de nombreux kilomètres, plutôt que de l'avoir acheté neuf ou récent.

 

LE BILAN

On ne va pas vous mentir, acheter une auto de 200 000 km reste évidemment, sauf exception, plus risqué que d'acheter une voiture neuve ou récente. Mais aujourd’hui, de nombreux modèles dépassent ce cap sans souci aucun, et peuvent parcourir le double de distance, pour peu qu'ils soient bien entretenus.

Mais attention, les occasions de "plus de 200 000" ne sont intéressantes que si elles bénéficient d'un historique limpide, qu'elles ont été suivies, mise à niveau par des campagnes de rappel le cas échéant, que leurs pièces d'usure ont déjà été remplacées. Si elles dormaient en garage fermé, c'est encore mieux.

Il faut donc, de façon certaine, passer plus de temps à éplucher les annonces, aller voir plusieurs autos pour enfin craquer sur celle qui aura été respectée et bichonnée par son ou ses précédents propriétaires. Et surtout ne pas se précipiter sur un "prix" super attractif, synonyme le plus souvent de gros frais à venir. En gros, il ne faut pas être pressé.

Mais pour répondre à la question posée en titre : non, il ne faut pas spécialement avoir "peur". On peut trouver d'excellentes occasions qui affichent plus de 200 000 km, fiables, économiques, et que l'on aura acquises à un prix bien plus amical qu'une auto équivalente affichant 100 000 km.

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