Soheil Ayari en quelques mots


Né en 1970, Soheil débute le sport auto à l’âge de 17ans en karting.  Il passe ensuite par la Formule Ford (champion en 1994), la Formule 3 avec une victoire à Macao et un titre en 1996, fait un test en F1 chez Williams en 1997 avant de s’engager en F3000. Il participe ensuite à partir de cette époque aux 24 heures du Mans et à différentes épreuves de GT (Champion de France 2006 & 2007, champion de France Le Mans série en 2007), mais aussi au championnat de France de Supertourisme dans lequel il remporte 3 titres de champion de France (2002-2004- 2005). Au total, c’est 7 titres de champion de France. En 2010, Soheil est engagé au GT dans l’équipe Audi Oreca. Il participe également certaines épreuves LMS et aux 24 heures du Mans. Il intègre la rédaction de Caradisiac et vous donnera régulièrement ses impressions de pilote sur des modèles sportifs.


 Première chose, ces deux modèles sont très réussis esthétiquement. Personnellement, ma préférence va plutôt à la française qui me semble plus agressive car même si le Scirocco a des lignes coupées à la serpe, son design est plus arrondi, façon « bio design » et cela correspond moins à sa vocation originelle.




Tendance inverse dans l’habitacle puisque le Scirocco R est nettement mieux fini que la Mégane RS qui fait même un peu cheap. Et ce n’est pas les quelques touches de carbone sur la planche de bord ou le fond de compteur jaune qui changent quelque chose à cette impression. La Volkswagen impressionne par la qualité des matériaux et l’assemblage mais cela ne respire pas assez le sport selon moi. Les petits rappels « R » à divers endroits de l’habitacle ne sont pas suffisants pour suggérer la sportivité du modèle.   Toutefois, il ne faut pas s’arrêter à la présentation car dès que l’on s’installe dans la Mégane RS, on se rend compte que les sièges de cette dernière maintiennent mieux que ceux de la Volkswagen. Mais globalement, je reste sur ma faim car aucune des deux concurrentes du jour n’offrent vraiment une position de conduite idéale pour le circuit. C’est légèrement mieux sur la Mégane RS puisque la colonne de direction ne gène pas mais ce n’est pas top au niveau de l’angle du bras. Au final, je préfère l’intérieur du Scirocco.

En piste

Avant tout, débranchons toutes les aides électroniques pour savoir ce que ces deux bolides ont vraiment dans le ventre. Et bien, ce n’est pas très facile car il faut multiplier les manipulations. Sur le Scirocco R, c’est impossible de tout déconnecter. On peut juste mettre l’ESP en mode sport. Bon, il faudra faire avec …

Volkswagen Scirocco R / Renault Mégane RS : challenger face à référence

La première bonne surprise concerne le Coupé de Volkswagen et notamment sa boîte DSG. Commandable grâce à des palettes se trouvant derrière le volant, elle se montre très réactive, sans aucun temps de réponse. C’est très bien et malheureusement, ce  n’est pas le cas de beaucoup de boites de ce type.  Pour la tenue de route, c’est bien mais pas assez sportif à mon goût car le Scirocco a toujours tendance à sous-virer. Le coté positif, c’est qu’il donne confiance assez rapidement. Les virages serrés ne sont pas vraiment son terrain de prédilection par contre plus ceux-ci s’agrandissent plus, le Scirocco est à son aise. Le XDS est assez performant mais cela ne vaut vraiment pas un autobloquant mécanique

Dans la Mégane, on sent tout de suite le moteur un peu plus rugueux, les suspensions plus fermes et surtout le train avant plus mordant et on s’en rend compte sur les virages serrés où la Mégane est nettement plus précise que le Scirocco. L’autre grosse différence est le fait que l’on peut totalement déconnecter l’ESP, ce qui permet de jouer très facilement avec la voiture. La Mégane RS confirme donc  sa supériorité d’autant plus que le Turbo est très présent. La contrepartie, c’est qu’on constate des pertes de motricité assez importantes ce qui n’était pas le cas du Scirocco. Il faut donc bien maîtriser la pédale d’accélérateur.

Au final, avantage à la Mégane RS qui est une vraie sportive tandis que le Scirocco R est plus une GT avec un très bon moteur.

Verdict

Au moment du choix, mon coup de cœur va vers la Mégane qui se rapproche plus de ce que j’attendais avec un très bon train avant, très peu de sous-virage, un châssis bien équilibré et un moteur vivant. Le seul bémol : l’absence d’autobloquant mais il est possible d’en avoir un en optant pour le châssis Cup mais cela rend la Mégane RS inconfortable. Il faudra donc choisir. Pour ma part, je penche pour la Mégane…


REMERCIEMENTS

Nos plus vis remerciements au circuit de la Ferté Gaucher qui une fois de plus nous a accueillis chaleureusement.

Le circuit de la Ferté Gaucher situé en Seine-et-Marne près de Paris est tout récemment sorti de terre. De multiples activités y sont organisées dans un environnement privilégié.

Tel : 01 64 65 92 12

Volkswagen Scirocco R / Renault Mégane RS : challenger face à référence
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