Pour le second volet de la saga Transformers, La "revanche", Michael Bay a vu grand, très grand. La production hollywoodienne et les studios d’ILM ont mis le paquet : 2H30 de combats en images de synthèses, plus de 46 robots en scène et une bande son à vous lever le cœur à chaque impacts. Un bon gros blockbuster qui séduira assurément les amateurs d’action.
Synopsis : « Deux ans après avoir survécu à la bataille entre les deux clans extraterrestres, Sam Witwicky s'apprête à quitter le domicile familial pour partir au lycée, laissant derrière lui ses parents et Blumblebee. La découverte d'un morceau du cube va déclencher une nouvelle guerre entre les Autobots et les Decepticons. A des kilomètres de là, The Fallen prépare sa revanche alors que Sam apparaît comme le dernier espoir de l'humanité. »
Les Autobots et les humains ont fait cause commune contre les méchants Decepticons. Dès la première scène, le spectateur est plongé dans l’action. On assiste à un feu d'artifice d’explosions, de course-poursuites ultra-rythmées et de combats en « bullet time » façon Matrix. La suite est malheureusement desservie par un scénario trop léger qui peine à entraîner le spectateur. Michael Bay parvient tout de même à conserver l’intérêt du spectateur par quelques scènes de combats bien maîtrisées, comme celle d’Optimus contre Mégatron dans la forêt et surtout, surtout, par une performance continue en termes d’images et d’effets spéciaux. Mais 2H30 de combats acharnés sans une note d’humour ou quelques dialogues salées….ça commence à faire long.
Bien heureusement, la gente masculine pourra une fois de plus baver sur le mini-short en jean de Megan Fox qui brille plus par sa plastique que son jeu d’acteur. Mention spéciale à Isabel Lucas qui nous régale en nymphomane boulonnée.
Les seules séquences humoristiques sont portées par les répliques cinglantes de Julie White, la maman du héro et par le petit Decepticon (un 4X4 radiocommandé) domestiqué par Megane Fox.
La scène finale, dans laquelle, Michael Bay nous présente le Devastator est gigantesque. Au moment de s’assembler la machine de destruction avale l'écran sous un concert de basses à vous couper le souffle. Le spectateur est littéralement scotché à son siège. Alors si vous êtes amateurs d'action, et peu regardant sur le scénario. Foncez.
Du côté de l’auto…
Le groupe GM, en pleine crise financière, n’a pas molli sur les dollars pour ce second volet. On y retrouve une dizaine de véhicules du groupe. Du côté des gentils…évidemment. A commencer par la Camaro jaune, alias Bumblebee, qui s’exprime toujours via l’autoradio mais aussi quelques nouveautés comme ce concept Corvette Stingray qui met en miette une Audi R8 d’un coup de sabre. Un clin d’œil à l’omniprésence d’Audi dans les productions Hollywoodiennes ? Quoi qu’il en soit, le supercar allemand n’a pas eu le temps de dépasser le kilomètre. Les concepts Chevrolet Beat et Trax aperçus sur les salons internationaux, font figures de jumeaux un peu tarés qui n’ont de cesse de se chamailler. Les connaisseurs remarqueront la courte apparition de la nouvelle Opel Astra, qui sauve d'un coup d'airbags, nos héros d'une chute de 200 mètres. La petite touche écolo est assurée par une Volt…entièrement transparente en terme d’action.
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