Le public allemand attendait le retour du septuple champion du monde sur ses terres. Malheureusement, Michael Schumacher ne fut pas en mesure de satisfaire ses fans, n’obtenant qu’une modeste neuvième place. En Hongrie, il faudra faire mieux.
Deux pilotes allemands à bord de deux voitures allemandes. Hockenheim devait être son Grand Prix. Hélas, sur ses terres, l’équipe Mercedes GP n’a pas brillé. Dès le samedi, Michael Schumacher a compromis ses chances de bien figurer en se faisant déloger de la Q3 au dernier moment par son compatriote Nico Hülkenberg sur sa Williams-Cosworth.Le lendemain, malgré un bon départ le voyant gagner quelques positions, Michael Schumacher ne réussit pas à progresser dans le classement, et c’est en neuvième position qu’il passa sous le drapeau à damier.
«J’ai pris un bon envol, mais par la suite, mais par la suite, nous ne pouvions faire beaucoup plus, a déclaré Schumi après l’arrivée. Nous avions pour but de rester longtemps sur la piste mais circonstances aidant, nous avons changé de stratégie. Peut-être aurais-je pu finir un petit peu mieux classé. Mais cela n’aurait pas changé grand-chose dans une course où nous espérions vraiment être compétitifs. Evidemment j’aurai souhaité que ça se passe mieux, d’autant plus que nous sommes généralement plus performants e course qu’en qualifications. Mais cela n’a pas fonctionné. Nous n’allons pas nous énerver, nous devons analyser ce qui n’a pas marché et trouver des solutions. »
Le Kaiser doit désormais tourner la page. En effet, pas le temps de souffler, puisqu’il devra reprendre le volant dès ce vendredi, pour les premiers essais libres du Grand Prix de Hongrie. Une épreuve dont il détient le record de victoires avec ses quatre succès décrochés sur le Hungaroring.
« Le Grand Prix d’Allemagne a clairement été un déception pour nous, mais nous avons montré de bonnes choses lors des dernières courses, poursuit Schumi. Il est clair que nous devons mieux comprendre la voiture. Nous devons nous pencher sur tous les détails et analyser notre performance dans le but de tirer le plus d’enseignements possibles de week-ends comme celui-ci. C’est ainsi que nous pourrons redresser la barre, ce qui pourrait déjà être possible dès la Hongrie. »
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