Nicolas Dupont-Aignan a donné rendez-vous à la presse dans une station essence de Paris, ce lundi après-midi, l’occasion pour le candidat à l’élection présidentielle, de fustiger Total, l'État et les régions, qui chacun de leur côté « arnaquent les Français ». Il s’est alors engagé à « réduire le prix du litre d’essence de 10 centimes » s’il était élu le 6 mai prochain, car il ne fait aucun doute pour lui que « faire baisser le prix de l’essence, c’est possible ! »
Arrivé à bord d’une Peugeot 607 dont il était fier de dire qu’elle comptait 280.000 km et qu’il l’avait acquise pour « 6.000€ seulement », NDA a expliqué que Total était devenu « un État dans l'État », en position de quasi-monopole qui « engrange des profits faramineux », de l’ordre de plus de 12 milliards en 2011, au lieu de « baisser ses marges pour limiter l’augmentation du prix (…) à la pompe ou d’investir dans les énergies renouvelables de demain ». Pour lui, il faut que l'État nationalise 33% de l’entreprise pétrolière, pour acquérir une minorité de blocage, ce qui coûterait selon ses calculs quelque 35 milliards d’euros.
Nicolas Dupont-Aignan a également dénoncé l’attitude des gouvernements successifs qui profitent à chaque fois de la hausse de l’essence. Selon l’Union française des industries pétrolières (UFIP), les taxes représentent en effet 60% du prix du sans-plomb et 50% du gazole. « L’Etat bénéficie directement de l’augmentation du prix du baril de brut puisque la TVA (…) reste toujours proportionnelle », a-t-il accusé.
Depuis la fin 2011, les prix des carburants ne cessent de s’envoler et atteindre des niveaux historiques. Depuis le début du mois de mars, le litre de gazole est ainsi à 1,431€ et celui du sans-plomb 95 à 1,609€ (un record !), en moyenne en France, selon les chiffres publiés par l’UFIP.
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