Le principe de fonctionnement d'une telle technologie est simple : l'alternateur fonctionne presque uniquement pendant les phases de freinage pour recharger la batterie, grâce à l'énergie cinétique. Cela permet au moteur d'être en quelques sortes soulagé pendant les accélérations, ce qui implique une diminution de la consommation.
Mazda vient de développer son propre système, baptisé i-ELOOP. Contrairement à ce qui se fait chez les autres constructeurs, ici l'énergie récupérée au freinage n'est plus stockée dans la batterie, mais dans des super-condensateurs. L'avantage de ces derniers est qu'ils sont plus performants qu'une batterie traditionnelle, car ils se chargent/déchargent bien plus rapidement. Ils sont également beaucoup moins sensibles à la détérioration comme peut l'être une batterie lors d'une utilisation intensive. Le deuxième point sur lequel l'i-ELOOP se démarque est la tension d'alternateur : un modèle traditionnel délivre du 12V, tandis que sur l'i-ELOOP, il peut délivrer jusqu'à 24V, permettant ainsi la charge des super-condensateurs.
Dans la pratique, lorsque le conducteur relâche la pédale d'accélérateur et freine, l'alternateur tourne à plein régime et récupère l'énergie cinétique du véhicule pour charger les super-condensateurs. Ceux-ci se déchargent ensuite à travers un convertisseur 24V/12V, et alimentent les composants électriques de l'auto (climatisation, système audio...).
Selon Mazda, lors de freinages répétés (embouteillages, centre-ville), l'i-ELOOP permettrait une diminution de la consommation de carburant de l'ordre de 10 %. Le surcoût engendré par ce système, qui sera disponible sur les autos Mazda en 2012, n'est pas encore connu.
A noter que l'utilisation des super-condensateurs dans une automobile n'est pas nouvelle, puisque PSA les utilise déjà avec ses e-HDI, mais uniquement pour alimenter leur stop & start.
Source : engadget.com
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