À commencer par l'esthétique : les modifications apportées notamment à la face avant pour la rendre plus homogène face au reste de la gamme ne feront peut-être pas l'unanimité, notamment au niveau de cette encoche sur le phare ou du pare-chocs au relief très marqué, mais on ne peut nier que ça apporte un surplus de personnalité à un modèle qui pouvait paraître un peu fade à sa sortie.
Mais ça n'est pas tout puisque pour épauler les versions hybrides 300h et 450h, la GS sera aussi désormais proposée en version 200t équipée du moteur qui fait déjà le bonheur du NX et de la RC, c’est-à-dire un 4 cylindres 2,0 l turbo essence uniquement thermique offrant 245 ch et 349 Nm, le tout associé à une boîte de vitesses automatique à huit rapports.
Évidemment, la marque premium japonaise ne pouvait pas faire l'impasse sur une mise-à-jour technologique et la GS fait donc le plein de nouveaux équipements avec un écran central de 12,3 pouces (que l'on ne voit malheureusement pas sur les photos), le freinage anti-collision, l'avertisseur de franchissement de ligne, les feux de route intelligents ou encore le régulateur de vitesse adaptatif. L'habitacle n'est pas particulièrement gai, mais le choix des matériaux et la qualité de l'assemblage en fait tout de même un endroit très agréable.
La Lexus GS restylée fera son entrée dans les concessions françaises en début d'année prochaine.
L'instant Caradisiac : du culot
Présenter un restylage sur sa routière au Salon de Francfort, fief d'Audi, BMW et Mercedes, il faut oser. Mais cette (petite) provocation ne semble pas vraiment susciter de réactions tant le stand Lexus était désert. Et c'est bien dommage, parce que des transcontinentales hybrides de 345 ch à moins de 60 000 € comme la GS450h, ça ne court pas les autobahns.
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