Les Volvo S40 / V40
Dates clés
- Commercialisation : d'avril 1997 à janvier 2004 - Restylage extérieur : mai 2002
En bref
C'est en 1997 que la berline S40 prend la suite de la 440 et de la 460. Sa version break adopte le patronyme de "V40", le V désignant dorénavant toutes les versions break de la gamme. Ce nouveau modèle inaugure le renouveau stylistique de la marque, avec un style beaucoup plus en rondeurs, aussi bien côté carrosserie que côté habitacle. Le tout donne un ensemble plus séduisant. Mécaniquement, si les moteurs essence sont Volvo pour la plupart (sauf le 1.8 IDE de provenance Mitsubishi), les diesels étaient empruntés à la banque d'organe Renault, et ont souffert de quelques ennuis. Cela n'empêche pas la V40 de s'afficher à des tarifs souvent surestimés sur le marché de l'occasion. Il ne faut donc pas hésiter à user des arguments de la négociation avant de signer.
Caradisiac a aimé
- Le niveau de sécurité.
- L'agrément de conduite.
- La consommation.
- L'équipement.
- La ligne modernisée.
- Les aménagements pour les enfants.
Caradisiac n'a pas aimé
- La tenue de route sur le mouillé.
- Le petit volume de coffre du break.
- L'insonorisation en diesel.
- Le confort.
Nos versions préférées
- 2.0 SUMMUM
- (2) 1.9 D 115 CH OPTIMUM
Qualités et défauts
Ce qui peut vous tenter
- Le niveau de sécurité : aussi bien active que passive, elle s'élève au rang des meilleures.
- L'accueil des enfants : rehausseurs intégrés à la banquette arrière, sécurité enfant pour les portes arrières pilotable depuis la console centrale, des attentions bien pratiques.
- L'agrément de conduite : les commandes sont douces, le fonctionnement feutré.
- La ligne élégante du break : elle est presque plus agréable que celle de la berline.
- Les consommations raisonnables, spécialement pour les motorisations diesel.
- L'équipement complet.
Ce qui peut faire hésiter
- Le volume de coffre du break : pas supérieure à celui de la berline, et assez faible dans la catégorie. De plus il n'est pas pratique (seuil haut, passages de roues proéminents).
- L'insonorisation : pas des plus poussée, surtout en diesel.
- La tenue de route sur le mouillé : le train avant manque vite de motricité, surtout en charge. Les versions essence les plus puissantes exacerbent ce phénomène.
- Le confort de suspension : c'est sec, surtout sur revêtement dégradé, où les trépidations sont présentes.
Budget
Achat / Cote :
En neuf, elle était la moins chère des Volvo, et plus abordable que ses concurrentes allemandes. Mais en occasion, ses cotes sont soutenues, sauf en essence.
Consommation :
Mis à part les versions turbo essence, les consommations sont raisonnables. Il faut dire que les diesels sont d'origine Renault et réputés pour leur sobriété.
Assurance :
Dans sa catégorie, les primes sont dans la moyenne. Comptez 10 % plus cher qu'une Française, mais 10 à 15 % de moins qu'une concurrente allemande.
Prix des pièces :
Les pièces d'usure sont relativement abordables, mais au global, les tarifs sont dans la moyenne haute de la catégorie.
Entretien :
Les tarifs des ateliers Volvo sont souvent élevés. Les révisions coûtent donc cher, plus que pour les françaises, et au même niveau que pour les Allemandes.
Fiabilité
Description :
Si l'on fait le bilan de sa carrière, cette génération de série 40 s'en sort plutôt bien au niveau de la fiabilité, surtout sur le plan électronique et de la finition. Mécaniquement, le bilan est plus mitigé, surtout en ce qui concerne les premières années. Néanmoins, en cas d'achat d'occasion, le pire n'est plus à craindre, toutes les voitures étant aujourd'hui théoriquement à niveau.
Pannes lourdes ou immobilisantes :
- Courroie d'accessoires. Jusqu'en avril 2002, la courroie d'accessoire des moteurs 1.9 d 102 et 115 ch est fragile. Elle peut s'effilocher et passer dans la courroie de distribution, la cassant à son tour. Résultat : la casse du moteur. Un rappel a eu lieu, et la courroie d'accessoire, ainsi que la poulie d'alternateur ont été remplacés (poulie noire au lieu de dorée).
- Turbo. Toujours sur les 1.9 d jusqu'en 2002, des casses de turbo sont rapportées.
Autres pannes ou faiblesses :
- Vanne EGR. Sur les 1.9 d à partir de juin 2000, on observe des cas de perte de puissance, dues à l'encrassement progressif de la vanne de recyclage des gaz d'échappement. Elle est à remplacer.
- Injection. Sur les 1.9 d de 2000/2001, risque de fuite de gazole au niveau de la rampe commune d'injection. Un resserrage de la rampe et des injecteurs remédie au problème.
- Train avant. Jusque fin 1997, les voitures ont tendance à tirer à gauche ou droite au roulage. Cela peut entraîner une usure rapide et irrégulière des pneus. Il faut procéder à un réglage du train avant, et parfois, remplacer le boîtier de direction. Ce souci est évidemment éradiqué depuis longtemps.
- Chauffage d'habitacle. Sur quelques modèles, on observe des fuites de liquide de refroidissement dans l'habitacle. En cause, un défaut d'étanchéité du radiateur de refroidissement, qu'il faut remplacer.
- Moteur 1.8 GDI. Ce moteur d'origine Mitsubishi à injection directe peut montrer un fonctionnement heurté. Il suffit le plus souvent de reprogrammer la gestion électronique de l'injection pour que tout rentre dans l'ordre.
Finition intérieure :
- Plastiques. Avec le temps, le revêtement de certains plastiques et de certaines commandes sur la console centrale pèle et laisse apparaître le plastique brut en dessous. Idem pour le cuir du volant.
Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :
- Verrouillage centralisé. Jusqu'en 1998, possible faiblesse des moteurs électriques actionnant les serrures de portières. Seul un échange rectifie l'anomalie.
Rappel de rectification en concession :
- Avril 2002 : rappel des modèles équipés des moteurs 1.9 d d'origine Renault. Risque de casse moteur suite à rupture de la courroie d'accessoires. La poulie d'alternateur dorée est remplacée par une noire débrayable, et la courroie remplacée.
- Juin 2002 : rappel de 1 826 modèles 2001 pour un défaut du module de commande de la climatisation, pouvant entraîner l'arrêt du ventilateur de chauffage.
- Décembre 2003 : 462 modèles 2003 retournent au garage pour poser un collier sur un flexible de carburant au niveau du moteur, évitant ainsi un risque de fuite.
- Février 2008 : rappel des modèles équipés des motorisations essence 5 cylindres 2,4 l et 2,5 l, fabriqués entre 2004 et 2006, pour lesquels un défaut au niveau du module électronique de la pompe à carburant, dans un environnement « corrosif », peut entraîner une pression de carburant excessive, insuffisante ou nulle dans le moteur. Remplacement dudit module électronique en atelier.
- Mai 2008 : rappel d'une petite série fabriquée en 2008, pour vérification et remplacement des écrous de roues arrière trop courts (risque de desserrage).
- Août 2008 : rappel de modèles fabriqués courant 2007, pour une possible fuite de liquide de frein au niveau du maître-cylindre. Remplacement , si nécessaire, du maître-cylindre et du réservoir du liquide de frein.
- Septembre 2010 : rappel des modèles produits de 2009 à 2010, pour vérification du joint à rotule sur l'axe du sélecteur. Un mauvais serrage de ce dernier pouvant entraîner du jeu dans le lever et le coincer dans la mauvaise position. 1 743 propriétaires de véhicules Volvo concernés.
Après-Vente :
Meilleures versions
En essence : 2.0 SUMMUM
En diesel : (2) 1.9 D 115 CH OPTIMUM
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