Chez Lamborghini, on n'est pas encore prêt à céder aux traditions. Quand Ferrari cède à la suralimentation et au toit rigide rétractable pour la 488 Spider, la marque de Sant'Agata conserve le moteur atmosphérique et la capote souple en toile pour sa rivale, la Huracan LP610-4 Spyder, ce qui plaira certainement aux puristes. Le décapsulage est en tout cas de toute beauté et n'altère en rien, bien au contraire, la ligne spectaculaire du coupé. L'Aventador LP750-4 Superveloce Roadster paraissait même bien fade dans sa livrée blanche et carbone flanquée de deux Spyder orange vif et bleu éclatant.
Cependant, même si Lamborghini s'est appliqué à utiliser majoritairement de l'aluminium et de la fibre de carbone pour renforcer le Spyder, la prise de poids par rapport au coupé est sensible, passant de 1 422 kg à 1 542 kg à sec. La charge de travail du V10 5,2 l développant 610 ch à 8 250 tr/min et 560 Nm à 6 500 tr/min augmente donc et cela se ressent dans les performances, avec un 0 à 100 km/h en 3,4 s et un 0 à 200 km/h en 10,2 s, contre respectivement 3,2 s et 9,9 s pour la version fermée. Le dernier chrono pour terminer cette partie performances revient à la capote qui nécessite 17 secondes pour se déployer.
La Lamborghini Huracan LP610-4 Spyder s'échange contre 223 740 €, une rallonge de 20 340 € par rapport à son homologue à toit fixe.
L'instant Caradisiac : le Spyder plus écolo
En lisant le dossier de presse, on tombe sur une curiosité mécanique : le Spyder consomme un peu moins que le coupé : 12,3 l/100 km en mixte contre 12,5. Avec 285 g/km contre 290, cela n'est malheureusement pas suffisant pour échapper au malus de 8 000 €.
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