Avant de s’envoler pour les essais de Barcelone, Fernando Alonso a échangé quelques mots avec ses médias nationaux lors de la présentation officielle de la R28. Un exercice qui n’a pas manqué de dévier sur les dernières déclarations de Lewis Hamilton portant sur la houleuse cohabitation de l’an passé vécue chez McLaren, et dont le morceau de choix avait été cette phrase lapidaire de l’Anglais en guise de résumé : « Alonso m’a montré comment il ne fallait pas se comporter en tant que pilote de Formule 1. »
Le double Champion du Monde n’a d’abord pas voulu commenter ce trait d’esprit, puis, finalement, a décidé de s’en faire sobrement l’écho : « Je ne crois pas que cela mérite seulement une réponse. La meilleure chose est d’ignorer ça et de regarder vers l’avenir. Sinon, on ne fera que parler d’une personne qui n’a encore jamais rien démontré en Formule 1. »
Après avoir pronostiqué Ferrari comme les favoris pour 2008, le nouveau pilote Renault a accepté de jouer au jeu des devinettes ; questionné sur le fait s’il se sentait plus à présent comme un enfant avec un nouveau jouet, un prisonnier libéré, un roi détrôné ou un coureur avec des chaussures gagnantes, il a répondu sans hésiter : « Un prisonnier libéré. »
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