Puissance, exclusivité et performances sont les maîtres mots chez Ferrari. Le constructeur ne se soucie pas vraiment des consommations et des émissions de CO2 de ses véhicules même si elles ont drastiquement diminué depuis plusieurs années. Et heureusement, Ferrari est considéré comme un constructeur indépendant et à part entière malgré son appartenance au groupe Fiat Chrysler, et son faible volume de production lui autorise de négocier des objectifs spécifiques avec les gouvernements européens ou américains en ce qui concerne les émissions de CO2. Ferrari n'est donc pas logé à la même enseigne qu'un Renault ou même un BMW, mais la réduction de CO2 fait partie des plans de la maison, comme l'affirme Vittorio Dini, le responsable du développement moteur des véhicules particuliers.
« Nos émissions moyennes de CO2 sont aujourd'hui de 270 g/km. Nous voulons utiliser toute la technologie nécessaire pour les réduire de 3 % par an, ce qui veut dire que nous aurons atteint une baisse d'environ 20 % en 2021 ». L'homme rappelle au passage qu'en 2007, les émissions moyennes étaient de 435 g/km.
« Ce qui est important, c'est que Ferrari arrive à obtenir les mêmes baisses (en pourcentage) que les constructeurs à fort volume ». Là dessus, l'homme ne prend guère de risque vu d'où part Ferrari, en comparaison d'une marque généraliste qui possède une moyenne d'émission de CO2 déjà faible et où les marges de progression sont plus faibles...
Evidemment, qui dit diminution des consommations et des émissions de CO2 dit « turbo » et hybride. Dini annonce que désormais, tous les V8 seront turbocompressés. Et pour les V12, ce sera de l'hybride, sans surprise.
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