C'est une question qui se pose. La SLS AMG gagne-t-elle quelque chose à perdre son toit qui s'accompagne de la perte de ses portes papillon ? Les grands qui s'encastrent le crâne dans la contre-porte à chaque fois qu'ils s'extraient du SLS ne regretteront pas et ceux qui auraient aimé mieux entendre les râles glougloutants du V8 6,2 l, de 571 ch non plus. Bref, l'essentiel est que ce SLS AMG Roadster conserve ce bloc moteur qui fait déjà figure de dinosaure en devenir à l'ère du downsizing et du 5,5 biturbo chez Mercedes.

La capote disponible en 3 couleurs se manœuvre jusqu'à 50 km/h et préserve le volume du coffre (173 l contre 176 l au coupé).



Notez que Mercedes propose sur ses SLS AMG le nouveau AMG Ride Control qui est une suspension sport offrant 3 modes : confort, sport et sport+, ce dernier apportant plus de réactivité et de fermeté.



Le live : si vous enlevez les ailes à un papillon, il va tout de suite beaucoup moins attirer l'œil. Heureusement pour le SLS AMG Roadster, la papillon a gardé son V8 6,2 l et ça, ça suffit à attirer l'oreille qui généralement est suivie de l'œil. Bref, un coupé est probablement plus séduisant pour les passants, le roadster plus frissonnant pour le conducteur.