À Paris, on avait découvert la plastique de cette variante, mais il nous manquait une donnée essentielle lorsque l'on parle d'un break : le volume de coffre. Avec une longueur totale augmentée de 285 mm, entièrement au bénéfice du volume de coffre, la capacité de ce dernier est portée de 350 à 530 litres (+ 180 litres), ce qui en fait une des compacte à hotte les plus logeable du marché, mais derrière la nouvelle Golf SW (605 litres).



Banquette rabattue, le volume grimpe à 1 658 litres. La malle est bien carrée et tout le volume est bien utilisable. Un double fond permet de caser de menus objets, et le plancher est plat lorsque les dossiers sont à plat. Le système pour les coucher est d'ailleurs bien étudié, puisqu'il suffit de tirer 2 manettes pour escamoter le tout sans effort.


Par contre, l'augmentation de la longueur se faisant exclusivement sur le porte-à-faux arrière (l'empattement est identique) a une incidence sur le style. En effet, les proportions sont du coup déséquilibrées et la greffe de la malle n'est pas des plus heureuse, de l'avis général. Et je le dis seulement parce que c'est de l'avis général moyen (voir plus bas "L'instant Caradisiac")…

Une particularité qui se fait moins sentie lorsque la couleur est noire. Peut-être trouve-t-on là la raison d'être d'une série Spéciale "Touring Sports Black", présente sur le stand aux côtés des versions classiques. Voyez le portfolio pour vous faire une idée du rendu.

La planche de bord, elle, est sans surprise entièrement identique à celle de la berline.

Vidéo en direct de Genève 2013 - Toyota Auris Touring Sports : l'Auris a malle au dos

Techniquement, la Touring Sports adopte l'ensemble des motorisations de la berline, dont la chaîne de traction hybride, ce qui en fait le premier break "compact" full hybride du marché, avec du coup de faibles émissions de CO2 (85 g/km). Les diesels 1.4 D-4D 90 et 2.0 D-4D 124 sont évidemment de la partie, tout comme le confidentiel essence 1.33 de 99 ch.


La dernière inconnue reste le prix, mais on nous a assuré que le différentiel d'avec la berline serait inférieur à 1 000 €.


L'instant Caradisiac :

C'est toujours difficile de parler design en matière d'automobile. D'une part parce que tous les goûts sont dans la nature, mais aussi parce que l'on s'interdit, en tant que journaliste, de noter l'esthétique. Tout juste peut-on donner un avis sur l'originalité ou non de celui-ci. Mais là, et je parle pour moi bien sûr, l'intégration de la malle fait vraiment verrue sur l'arrière-train de l'Auris. Le bénéfice en terme de volume est évident, mais ce porte-à-faux énorme défigure une auto qui aurait pu être vraiment jolie, si les proportions et l'empattement avaient été plus équilibrés. Mais le ¾ avant est correct !

Vidéo en direct de Genève 2013 - Toyota Auris Touring Sports : l'Auris a malle au dos