Mais où s’arrêtera Amélie Mauresmo ?

Après avoir été la première joueuse de l’histoire du tennis français, hommes et femmes confondus, à se hisser à la première place du classement mondial en 2004, puis la première française à remporter les Masters féminins en 2005, en battant en finale sa copine et compatriote Mary Pierce, Amélie Mauresmo commence l’année 2006 en fanfare. En janvier, Amélie Mauresmo a accompli l’un de ses rêves de gosse en remportant un tournoi du grand chelem, en l’occurrence l’Open d’Australie. Dans la foulée, elle a confirmé sa forme exceptionnelle en gagnant le 12 février dernier l’Open Gaz de France de Bercy, battant à nouveau en finale Mary Pierce qui espérait pourtant bien prendre sa revanche.

Après un premier set expédié 6-1, Amélie Mauresmo a eu plus de mal à s’imposer dans le second puisque Mary Pierce l’a poussée jusqu’au jeu décisif. Avec cette nouvelle victoire, Amélie Mauresmo se rapproche encore un peu plus de la place de numéro 1 mondiale, et elle n’est plus qu’à 43 points de la belge Kim Clijsters, qu’elle avait justement battue en demi-finale de l’Open d’Australie. Bref, si Amélie Mauresmo n’a jamais semblé aussi heureuse et en forme, elle n’en oublie pas moins d’être généreuse. Marraine bénévole de l’Institut Curie, Amélie Mauresmo a vendu aux enchères la Porsche Cayenne S qu’elle a gagnée en remportant les Masters 2005 en novembre dernier.

Grand bien lui en a pris puisque la belle carrosserie a trouvé preneur pour 57 000 dollars, une somme qu’Amélie Mauresmo a donc intégralement reversée à l’Institut Curie. Un corps d’athlète et un cœur en or cette Amélie.

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Amélie Mauresmo N° 1 mondiale