Comme je vous l’indiquais dans un précédent article, la hausse du prix du pétrole a des conséquences sur la hausse des prix alimentaires, engendrant famines et déplacements de populations. Outre les catastrophes climatiques qui diminuent les stocks alimentaires et la conjoncture économique mauvaise actuellement, le phénomène est aussi amplifié par le développement aveugle des agrocarburants (et non pas les « bio-carburants », mot à usage barbare car il n’y a rien de bio la-dedans !).
Un communiqué de la FAO vient alourdir des prévisions déjà très pessimistes : alors que l’ONU prévoyait déjà 1,2 milliards d’être humains qui souffriront de la famine, la FAO rajoute 50 millions de personnes supplémentaires qui pourraient bientôt être touchées par l’insécurité alimentaire ! Il est plus qu’urgent d’agir pour diminuer un phénomène sans précédent dans l’histoire de l’humanité.
Jacques Diouf , le président de la FAO tire donc la sonnette d’alarme : « les pays pauvres subissent de plein fouet les graves conséquences de la flambée des prix des produits alimentaires et de l’énergie. Il faut donc encourager la création de partenariats nouveaux et plus rapides et plus d’investissements pour résoudre la crise. »
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